
L’interdiction du commerce des fourrures en Israël
Israël interdit le commerce et la vente de fourrure.
La nouvelle loi entrera en vigueur cette année encore (2021).
L’achat ou la vente de fourrure sera passible d’amendes pouvant aller jusqu’à l’équivalent de 18 500 euros.
La ministre de l’environnement, Gila Gamliel, a déclaré : « L’industrie de la fourrure est à l’origine de la mise à mort de centaines de millions d’animaux dans le monde, avec une cruauté et une souffrance indescriptibles. L’utilisation de la peau et de la fourrure d’animaux sauvages par l’industrie de la mode est immorale. »
Exceptions
Pourtant, des exceptions subsistent. Ceux qui veulent encore acheter de la fourrure devront avoir un permis spécial. Selon les nouvelles règles, les exceptions ne seront possibles que dans le cadre de la recherche scientifique, de l’éducation ou … des traditions religieuses.
Cette dernière exception s’applique à la communauté ultra-orthodoxe d’Israël. De nombreux hommes portent de grands chapeaux ronds en fourrure appelés shtreimels. Cette coutume désuète trouverait son origine en Europe de l’Est.
Il est extrêmement regrettable, une fois de plus, que tout comme dans le cas de l’abattage sans étourdissement, la religion soit le cadre idéal pour maintenir une cruauté inutile envers les animaux. D’autant plus que cette communauté au sein d’Israël, avec son climat méditerranéen chaud, est le plus grand consommateur de produits en fourrure.
Tendance
Israël est ainsi le premier pays au monde à interdire le commerce et la vente de fourrure.
En dehors de ces pays, les interdictions commerciales n’ont jusqu’à présent été appliquées que dans quelques villes américaines et dans la ville brésilienne de Sao Paulo. Ce sont les premières « îles » où la fourrure est définitivement interdite et le début de ce qui va devenir une tendance internationale.
Coronavirus
DierAnimal rappelle qu’une interdiction des élevages d’animaux à fourrure dans notre pays doit également être suivie d’une interdiction générale du commerce des produits en fourrure, sans aucune exception. Sinon, la production sera simplement déplacée vers d’autres pays. Une interdiction commerciale généralisée pourrait provoquer l’effondrement du marché de la fourrure, qui diminue d’année en année.
En outre, le commerce d’animaux sauvages et dits exotiques et de leurs parties du corps est, mise à part la souffrance animale, un facteur de risque dans l’émergence de zoonoses telles que le coronavirus.
Raison de plus pour mettre un terme à ce commerce une fois pour toutes.
Vous êtes de la même opinion ?
Alors rejoignez résolument DierAnimal et le mouvement international croissant des partis animalistes. Défendons et faisons voter ensemble les lois qui mettent fin à l’exploitation des animaux en tant que nourriture ou ustensiles, comme la fourrure ou le cuir.