Nos revendications

Monothématique ou pas?

Quand on apprend l'existence ou la création d'un parti politique animaliste comme le nôtre, l'une des premières pensées est sans doute qu'un parti de ce genre ne puisse avoir qu'une vision sociétale très limitée et un intérêt que pour un seul sujet, notamment l'amélioration du sort des animaux. Les partis animalistes subissent donc très vite un brandissement comme étant des partis monothématiques, qui n'ont pas de vision complète de la société. Il n'en est rien de tout cela. Nous n'avons pas choisi par hasard comme sous-titre « pour l'animal, l'humain et la planête ». Vous pouvez lire ci-dessous dans le résumé de notre manifeste politique ce que cela signifie exactement.
Les vrais partis politiques « monothématiques », ce sont les partis traditionnels qui sont au pouvoir aujourd'hui. Car ils ne prennent des décisions que dans l'intérêt d'une seule partie concernée, plus particulièrement l'homme blanc, fortuné et occidental. Avec une politique de gestion très myope et à court terme, qui ne tient aucunement compte des animaux, des arbres, de la nature, ou des êtres humains à d'autres endroits de ce monde, ni avec la planète dans sa totalité et l'interconnexion de tous ces maillons. Si ça ce n'est pas du « monothématique »!
Notre temps et les défis d'aujourd'hui, avec la perturbation avancée du climat et de l'équilibre sur Terre qui ont pris des proportions menaçant la Vie dans sa totalité, exigeant une approche totalement différente.
Nous vous invitons à lire ci-dessous notre manifeste, et puis notre programme détaillé, point par point. Ce programme n'a pas la prétention d'être parfait ni complet dans sa forme d'aujourd'hui. Il sera complété et peaufiné au fur et à mesure.

Nous sommes DierAnimal

Premier parti animaliste unifié, national et bilingue en Belgique. En tant que parti antispéciste, nous accordons une place centrale à la question animale. Les animaux, les gens, la nature, tout est interconnecté. Nous sommes interdépendants. Porter atteinte à l’un entraine forcément des conséquences sur l’autre. La raison d’exister de ce nouveau parti est de représenter la voix des animaux dans les parlements où sont votés nos lois.

Nous aspirons...

A une société éthique où chaque individu se respecte indépendamment de son espèce. Cela signifie qu'il faut mettre fin à toute forme d'exploitation, qu'elle soit commise sur un animal, un humain ou sur la nature. Si nous nous sommes différenciés au cours de l'évolution, il est de notre devoir d'utiliser à bon escient notre savoir. Cet intellect et cette conscience sont nos moyens pour protéger et défendre tous les êtres plus vulnérables. Il faut aussi mettre de côté les intérêts financiers et les convictions religieuses qui positionnent l’humains au-dessus de la nature et des animaux.

Nous dénonçons...

L’immobilisme des partis traditionnels au pouvoir ! Il faut attendre qu’un scandale éclate pour que ces derniers fassent mine de prendre des mesures. Ils donnent l’illusion à l’opinion publique que le sort des animaux s'améliore. Or c’est ce même gouvernement qui légitimise leur exploitation et leur consommation. Pour DierAnimal, la question animale est un véritable enjeu politique et non pas un thème « attrape-voix » !

Nous dénonçons ces dirigeants qui n’osent regarder la vérité en face et agir en conséquence : On sait que l’exploitation animale dont découle l’élevage industriel a un impact considérable sur notre environnement : émissions de gaz à effet de serre, surexploitation des ressources d’eau pure, utilisation de la quasi-totalité des terres agricoles disponibles, déforestation massive, pollution des eaux et des sols…(1)
On sait que la consommation de viande est mauvaise pour la santé. Elle entraine les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète de type 2. La viande transformée (comme le jambon) et la viande rouge sont reconnues comme cancérigènes par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). L’OMS a aussi pointé l’utilisation massive d’antibiotiques dans les élevages comme principale cause de la résistance antibiotique actuelle (cette même résistance qui devrait causer plus de 10 millions de morts par an dans le monde d’ici 2050 soit plus de victimes que le cancer, selon un rapport d’experts de l’ONU publié en 2017)
On sait qu’avec plus de 300 millions d’animaux abattus annuellement en Belgique pour notre consommation, le respect du bien-être animal n’a pas sa place dans cette machine infernale. Il est impossible de produire une telle quantité de viande de façon respectueuse !
Hormis l’exploitation animale pour sa viande, on sait que toute autre forme d’exploitation est gratuite et inutile, que ce soit pour nous vêtir (la fourrure et le cuir), pour nous distraire (foires, zoos, delphinarium, cirques, …), pour tester nos produits du quotidien (expérimentation animale). Il n’est pas nécessaire de porter de la fourrure, de manger de la viande, d’aller aux zoos pour vivre épanoui et heureux.
Les animaux ne nous appartiennent pas ! Ce ne sont pas des objets mais des êtres intelligents, doués de sensibilité et d’émotions comme l'attachement, le bonheur, la peine, la peur et la souffrance. Tout comme l’humain, l’animal a le droit de vivre. Tout simplement.

Nous nous interrogeons...

Comment ce massacre de millions d’animaux peut-il encore exister alors que nous savons que leurs droits sont sans arrêt bafoués et que l’impact environnemental et sanitaire est considérable ? De quel droit pouvons-nous décider de la vie et de la mort d’êtres sensibles dans l’unique but de satisfaire nos appétits, notre avidité ou nos caprices ? Comment se fait-il que la loi punisse la maltraitance et la mort d’un animal pour tout un chacun mais autorise ces pratiques à l’échelle industrielle ? En enfin, comment une société qui prône des valeurs de justice, d’humanisme, de paix et de respect d’autrui ne s’attarde pas d’avantage sur le sort réservé aux animaux et va même jusqu’à financer leur malheur ?

DierAnimal s’engage à construire un monde plus juste, plus digne pour les animaux, l’humain et la planète !


Nous exigeons...

Que les animaux, notre fer de lance, soient libérés de toute exploitation et oppression. Nous ne voulons plus que l'animal soit considéré comme un objet mais comme un être sentient, doués de sentiments.

Nous nous battrons pour :

  • Que le statut des animaux soit changé dans la constitution. Nous voulons que leur caractère sensible et sentient soit reconnu. Ce changement doit aussi s'opérer dans le code civil.
  • Mettre fin aux élevages intensifs et industriels, lieux d'une violence insensée et vecteur de maladies.
  • Supprimer tout projet d’agrandissement ou de nouvelles constructions d’élevages ou d’abattoirs, comme première étape afin de les rendre obsolètes au long terme.
  • Que tous les abattoirs sans exceptions soient dotés de caméra de surveillance et qu’ils puissent être contrôlés à tout moment. Avec nullement l'illusion que ceci soit une vraie solution.
  • Qu’aucun intérêt financier ou religieux ne puisse se placer au-dessus de la vie d'un animal.
  • Aucune exception religieuse ne sera accordée en termes d’abattage.
  • La création d’une police des animaux.
  • Une diminution drastique du nombre d’animaux utilisés dans les laboratoires et le financement de méthodes alternatives.
  • La fermeture du seul parc aquatique qui détient encore des cétacés en Belgique et l’envoi de ces animaux dans des sanctuaires marins.
  • Une reconversion des zoos.
  • Une interdiction de tout usage d'animaux dans les cirques.
  • L’interdiction de la chasse.
  • L’instauration d’une « taxe cruauté » (qui ne se limite pas à la viande, mais à tous les produits obtenus en passant par la cruauté comme les manteaux de fourrures par exemple).
  • Contre la désinformation. Nous ne voulons plus entendre que la vache rit, que les poules dansent le cancan, ou entendre que la viande et les produits laitiers sont bons pour la santé.
  • Protéger les arbres et les forêts.
Nous vous invitons à découvrir l’ensemble des combats que nous allons mener dans notre programme.

Nous sommes la solution !

En tant que consommateur, nous avons un pouvoir colossal. Chaque jour, nous pouvons poser des actes forts en choisissant une alimentation sans cruauté, en refusant d’acheter des produits issus de l’exploitation animale (la fourrure, le cuire, les produits testés) ou en tournant le dos aux industries qui les enferment (zoo, delphinarium…). Pour tuer une industrie, il suffit de ne plus acheter. Nous, citoyens, avons le pouvoir de reprendre notre destin en main. La prise de conscience est une nécessité pour un changement vers un monde meilleur, plus juste et plus humain. Pour que le terme lui-même retrouve sa réelle signification.
Actuellement, la loi autorise que des animaux sensibles soient électrocutés, dépecés et démembrés vivants, gazés et torturés.
Quand une loi est injuste, elle doit être défiée et changée. Il faut s’engager dans des mouvements sociaux mais il faut aussi s’engager en politique ! Nous sommes déterminés, et chaque jour plus nombreux !

(1)Voir le rapport « l’ombre portée de l’élevage » rédigé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Le programme de DierAnimal est en constante évolution. Des améliorations, adaptations et/ou corrections sont donc susceptibles d'êtres ajoutées à tout moment.