DROITS DES ANIMAUX, MINISTÈRE DE LA PROTECTION ANIMALE ET POLICE ANIMALE

Statut légal des animaux

La Belgique doit s'aligner avec la législation la plus ambitieuse de notre environnement géopolitique. C'est pourquoi nous voulons introduire/modifier dans la Constitution, ainsi que dans le code civil et toute la législation y afférente, le statut relatif aux animaux, afin que leurs intérêts et leur dignité soient prises en considération, et que le caractère sensible et sentient soient reconnus.

Dans les plus brefs délais, il faut que le respect et la dignité du vivant, y compris de tous les animaux, soient inscrits dans la Constitution belge. Avec, à la clé, une reconnaissance de leur droit subjectif à la vie. Nous pensons en effet que la protection du vivant et en particulier du bien-être des animaux est une valeur fondamentale de la société belge, qui doit être reconnue dans ses institutions les plus hautes et devenir un devoir de l'État.

Simultanément, une modification du Code civil belge devrait être entamée afin que les animaux y soient désormais considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité et de conscience, formant une catégorie parfaitement différenciée des personnes humaines et des biens. La catégorie réservée aux animaux dans le code civil en tant que personnes non-humaines ayant des droits propres doit être assortie d'un régime juridique spécifique.

La responsabilité de l'Etat, des citoyens et de toute entreprise, commerciale ou non, sera définie et identique. Tout animal, domestique ou d’élevage, et les coordonnées des responsables ou des exploitants seront également repris dans une base de données nationale.

La protection animale peut être une matière régionale, nous trouvons que les règles et la législation dans les différentes régions du pays doivent être harmonisées aussi vite que possible, avec comme norme butoire la règle la plus sévère qui garantit aux animaux la meilleure protection possible. Ceci pour éviter de créer, des situations absurdes et injustes, où à quelques kilomètres près, un animal puisse bénéficier de moins ou de plus de droits et de protection, dépendant de la région d’où il ressort.

La dénomination “Ministère du Bien-être animal” devra être remplacée par “Ministère pour la Protection Animale”, pour marquer le réel engagement de ce ministère à protéger les intérêts des animaux. La compétence pour le Bien-être et la Protection Animale ne pourra en aucun cas re-devenir une matière du Ministère de l’Agriculture.

Police animale et justice

Partant de l'intention de prévoir une vraie protection des animaux, DierAnimal veut que la maltraitance et la négligence animale soient punies beaucoup plus sévèrement. Aujourd’hui, les bourreaux des animaux agissent souvent en toute impunité car les chances d'être pris en flagrant délit sont trop minces et les sanctions trop légères. Il n’existe que peu de possibilités de poursuivre les personnes responsables de maltraitance animale.
DierAnimal souhaite que :

  • Dans chaque commune ou dans chaque brigade policière, il y ait une cellule de « police animale », qui sera composée d'au moins 2 agents à plein temps.
  • Les agents de la police animale auront le droit d’enquêter et d’arrêter les personnes coupables de maltraitance animale. A cet effet, le personnel de la police animale recevra une formation adéquate leur permettant de reconnaître et de déceler les cas de maltraitance (tout comme les travailleurs sociaux dans le contexte de la violence domestique).
  • Toutes les démarches législatives nécessaires pour confisquer les animaux maltraités et négligés seront prises de façon accélérée.
  • La police et la justice donneront plus de priorité à la maltraitance et négligence animale par rapport à la situation actuelle. Il y aura également un officier de justice pour les affaires animales.
  • Les amendes et les sanctions pour maltraitance et négligence seront plus lourdes. Les personnes ayant maltraité des animaux se verront confisquer leur droit de détenir des animaux dans le futur. Une interdiction à vie sera possible pour des citoyens et des sociétés qui maltraitent ou négligent des animaux de façon récurrente.
  • La vente d'animaux confisqués au commerce ou pour l'abattage sera interdite.
ÉLEVAGE, TRANSPORT ET ABATTOIRS
Principes généraux

DierAnimal a pour principe que tous les animaux puissent vivre en liberté. Ce pourquoi, là, où il est décidé de maintenir des animaux en détention pour la production, il faudra satisfaire à certaines conditions.

Le parti se base sur les 5 libertés de base pour les animaux d'élevage, comme définies par le Comité britannique du Bien-Être Animal Brambell en 1965. Les animaux d'élevage ont droit à :

  • L’absence de faim, de soif et de nourriture inappropriée
  • Un hébergement adapté
  • L’absence de douleur, de blessures et de maladies
  • La possibilité d’exprimer le comportement normal de leur l’espèce
  • L’absence de peur et d’anxiété

Au niveau européen, la Directive 98/58/CE du Conseil de l’Union européenne concernant la Protection des animaux dans les élevages ne donne pas d’instructions spécifiques pour toutes les interventions et renvoie à la législation nationale des Etats.

Infrastructure des élevages

Pour mettre fin aux élevages intensifs et industriels, le parti veut imposer des nouveaux quotas aux fermes lucratives, de type traditionnelles et biologiques. Les fermes industrielles ne peuvent en aucun cas être considérées comme éthiques. Même un élevage biologique peut actuellement détenir jusqu’à 5000 poules et ceci est inadmissible.

  • Le développement et l’implantation des fermes d’élevages à grande échelle seront interdits.
  • Tous les animaux dans les élevages auront le droit de sortir librement au grand air et auront suffisamment d’abris à l’extérieur.
  • Dans les étables, les animaux disposeront de suffisamment d’espace, de paille et de matériel de divertissement.
  • Des nouveaux systèmes d’étables seront tout d’abord testés au niveau de leurs effets sur le bien-être animal et l'environnement avant qu’ils ne puissent être utilisés dans la pratique. Toutes les étables existantes seront soumises à un tel audit de manière rétroactive.
Hygiène
  • Les fermes devront maintenir les animaux dans des locaux propres. Les contrôles de l’hygiène doivent se faire dans la transparence totale. Nous voulons que des contrôles sans avertissement aucun, soient aussi menés par les associations de protection animale qui seront assermentées. Si les enquêteurs de ces associations constatent un défaut d'hygiène conséquent, un manquement, un non-respect de l'animal, la ferme, l'élevage sera immédiatement suspendu et l'exploitation en question devra payer une amende pour chaque animal maltraité ou mort. Chaque animal est un individu. Cette mesure leur fera prendre conscience, qu'ils ne peuvent plus détenir autant d'animaux. La suspension devrait pouvoir entraîner une fermeture définitive. Cette mesure vise à ce que les éleveurs se rendent comptent que les animaux ne sont pas des produits.
Sécurité incendie
  • Les critères de sécurité incendie pour les installations nouvelles et existantes deviendront beaucoup plus contraignants. Des extincteurs automatiques à eau seront obligatoires et les animaux devront, en cas d’incendie disposer de la possibilité de fuir l’étable.
  • Le nouveau ministère de la Protection Animale supervisera activement l’instauration et l’application des règles de sécurité incendie au niveau des étables et des logements d’animaux. Au plus tard en 2021 toutes les exploitations doivent être conformes à ces nouvelles règles de sécurité.
Élevage de poules
  • Le parti veut une interdiction imminente des élevages de poules en batterie et élevées au sol.Il est urgent de mettre fin à ces exploitations de poules détenues en cage ou dans un espace restreint, qui ne voient jamais la lumière du jour, sont maintenues dans des conditions totalement épouvantables et soumises à une lumière artificielle et ce parfois 24h/24h.
  • Les éleveurs de poules pourront continuer leur activité uniquement si elle est menée en plein air. Par ailleurs, nous voulons réglementer le nombre de poules détenues. Ces endroits morbides, où des milliers de poules sont entassées, sont créateurs et vecteurs de maladies. Les éleveurs devront adapter leurs exploitations ou les fermer.
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    Élevage de poules
    Le parti veut réglementer et surtout abaisser le nombre de poules détenues. L'élevage industriel et intensif est la cause de l'apparition d'épidémies animales à grande échelle. La production et la consommation massives de viande et les méthodes industrielles associées semblent de plus en plus constituer une menace pour la santé publique.
    Il est donc plus que temps, de mettre fin à ces nids d’infections bactériennes et virales, de repenser les systèmes de production et de passer  à une alimentation végétale bénéfique pour la santé et la planète.
Élevage de foie gras
  • Les fermes de foie gras de canards ou d’oies doivent fermer et seront interdites, puisque le gavage en soi est de la maltraitance. L’Etat devra accompagner et aider les producteurs vers une reconversion dans un secteur éthique et respectueux de tous les êtres vivants. Le foie gras, sa production et la vente doivent être interdits.
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    Élevage de foie gras
    De nombreuses études ont déjà démontré que les oies, lorsqu’elles sont gavées subissent une torture, qui ne devrait plus avoir lieu dans une société évoluée et respectueuse.
    Selon la directive 98/58/CE, le gavage est illégal puisqu´elle stipule qu´« aucun animal n´est alimenté ou abreuvé de telle sorte qu´il en résulte des souffrances ou des dommages inutiles » (article 14).La production de foie gras est déjà interdite en Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Suède, et dans la Région de Bruxelles-Capitale,..
Élevage de porcs
  • Il ne sera plus permis de maintenir les porcs uniquement à l’intérieur sous une lumière artificielle. Les porcs devraient avoir un accès au grand air.
  • Les boxes de gestation, où les truies se trouvent enfermées entre des barreaux, seront interdits. Les truies auront la possibilité de faire des nids et de soigner leur progéniture.
  • Au niveau de la castration chirurgicale des porcelets pour prévenir l’odeur de verrat, il existe simplement un engagement volontaire pris par le secteur il y a quelques années, mais celui-ci n’est pas respecté. Pourtant, en 2013, la castration à vif des porcelets fut presque interdite, mais certaines régions n’ont pas approuvé à l’époque l’arrêté royal. Nous exigeons l’interdiction ferme de la castration chirurgicale des porcelets, avec effet immédiat.
  • La caudectomie et la section des couronnes dentaires à vif doivent être interdites.
Élevage de bovins
  • Les vaches seront logées en troupeaux de famille. Les veaux ne seront plus séparés de leur mère directement après la naissance, mais pourront grandir près de leurs mères et boire le lait qui leur est destiné.
  • La production de viande de veau blanche sera interdite. Il est totalement inacceptable que les veaux soient rendus malades volontairement à l’aide d’un régime alimentaire déficient en fer et responsable d’anémie.
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    Élevage de bovins
    Les veaux sont volontairement sous-nourris avec une alimentation peu nutritive, afin que leur chair reste blanche.
Élevage de lapins
  • Les élevages de lapins en batterie sont déjà supprimés, toutefois nous exigeons que les lapins aient tous accès à l'extérieur et que leur logement soit adapté à leur comportement naturel.
Élevage pour la fourrure et le duvet
  • Les élevages d’animaux destinés à la fourrure seront interdits, tout comme ceux destinés à la production de duvet.
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    Élevages pour la fourrure et le duvet
    Avant, l’usage de la fourrure dans le secteur vestimentaire était réservé au segment de luxe. Dans la dernière décennie, on a vu une banalisation qui fait que même les manteaux des chaînes populaires et bon marchés sont aujourd’hui souvent ornés de cols et de manchettes en fourrure.Les élevages dans notre pays et à l’étranger sont d’une cruauté inimaginable. Les animaux vivent leur existence misérable dans des petites cages, coupés de la lumière naturelle. Ils sont incapables de vivre n’importe quel aspect de leur besoins et de leurs instincts naturels. Cela mène à des blessures, à des auto-mutilations, à du cannibalisme, à de l’agressivité et à des troubles psychiques graves. Par après, ils sont tués brutalement en les gazant ou par électrocution anale entre autres. Dans certains pays on n’hésite pas, à les dépecer vivants pour enlever leur fourrure. Sous la pression incessante des organisations pour la défense des animaux, un certain nombre de maisons de couture ont promis de ne plus incorporer de la vraie fourrure dans leurs collections.
    Pour la production de duvet, on arrache le duvet et les plumes brutalement du corps des oies et des canards vivants, ce qui mène à des blessures douloureuses et à des traumatismes graves. Les plaies ouvertes sont, dans le meilleur des cas, rapidement recousues sans anesthésie et dans des conditions sordides. Chez les lapins angora, les animaux sont attachés et ensuite on leur arrache leurs longs poils blancs à vif. On peut entendre leur cris aigus de douleur et de détresse profonde. Quand les images de ces pratiques ont été divulguées, une série de chaînes de confection vestimentaire ont décidé d’enlever les produits de laine angora de leurs rayons. Mais ils ne l’ont fait qu’après une forte pression des associations pour la défense des animaux.

    DierAnimal veut mettre fin à ces pratiques via la voie politique et législative.

  • Comme première étape DierAnimal ne souhaite plus que des permis pour la construction de nouveaux élevages d'animaux pour la fourrure et pour le duvet soient accordés, ni que des permis pour leur agrandissement soient octroyés. Les exploitations existantes doivent être fermées aussi vite que possible, sans compensations financières.
  • L’importation, l’exportation, le trafic et la vente de toutes sortes de fourrures animales sera interdite au niveau de l’UE, en suivant l’exemple de la Californie.
  • En attendant, la fourrure animale importée d'autres pays hors UE sera taxée davantage.
  • L’étiquetage des produits contenant de la fourrure est sujet à une fraude élevée. De la fourrure importée et étiquettée en tant que fourrure synthétique est en réalité de la fourrure provenant de chiens et de chats. Les normes et le contrôle au niveau de l’étiquetage correct des produits à fourrure seront dorénavant renforcés.
Mesures diverses de l’élevage
  • Mutilations
    • Nous interdirons la castration des porcelets à vifs, le meulage des dents et le découpage des queues.
    • Cependant, il y a d'autres interventions et pratiques non-respectueuses des animaux qui sont actuellement utilisés par l'élevage sur les bovins, ovins, poules, etc. que DierAnimal veut interdire. Il s’agit d’autres types de mutilations d'animaux tels que la caudectomie chez les brébis, la coupure des becs chez les oiseaux ou le décornage des vaches ou des chèvres qui sont aussi inadmissibles.
  • Caudectomie chez les ovins
    • La caudectomie est interdite pour les béliers, toutefois cette intervention est toujours permise chez les brebis, suite à une dérogation. DierAnimal veut abroger cette dérogation afin d'appliquer pleinement l'interdiction.
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      Caudectomie chez les ovins
      L'accumulation d'excréments sur la queue et à proximité de la queue provoque la myiase ovine. La mouche y pond ses oeufs et les larves pénètrent dans la chair du mouton et s'en nourrissent, causant des plaies profondes, des retards de croissance ou parfois même la mort.
      La myiase atteint également les moutons ayant subi une caudectomie mais elle s'attaque alors à d'autres parties du corps. DierAnimal est contre la caudectomie, et nous avons un autre regard sur ce phénomène. La myiase peut être combattue de différentes façons, notamment en nettoyant systématiquement l'animal aux endroits vulnérables ou en rasant régulièrement la queue, pour maintenir un haut niveau d'hygiène. Au moins d'animaux l'éleveur possède, au plus il peut s'en occuper.  Il est évident, qu'à grande échelle, cela devient peu envisageable, c'est pourquoi nous insistons sur l'importance de revenir à des fermes plus petites, locales et plus éthiques où les éleveurs peuvent vraiment prendre soin de chaque animal.Autrefois, la queue ne posait pas de problèmes en ce qui concerne l'élevage de ces animaux, mais dans le cadre de l'élevage industriel, il en va tout autrement.
Sexage de nouveaux-nés animaux
  • DierAnimal veut une interdiction imminente sur le sexage des poussins et canetons. Dans les élevages de poulets les poussins mâles, sont broyés, gazés ou noyés vivants dès leur sorti de l'œuf, soit parce qu’ils ne pondent pas d’œufs (dans l’élevage de poules pondeuses) ou parce qu’ils ne grandissent pas assez vite (dans l’industrie de poulet de chair). Dans le secteur du foie gras, ce sont les canetons femelles, dont le foie est plus petit, qui sont broyées vivantes.
Méthodes d’identification
  • Les règles européennes d’identification dépassées qui obligent l’identification auriculaire des animaux disparaîtront. Il y a des alternatives plus respectueuses des animaux, comme le puçage, qui permet d’enregistrer les données d’identification des animaux de manière beaucoup plus simple dans une base de données nationale, contenant toutes les données des animaux et de leurs propriétaires/responsables.
Gérer les maladies des animaux
  • Grâce à une régionalisation de l’agriculture, l’interdiction des transports d’animaux sur de longues distances et la réduction de l’élevage, les risques d’épidémies pour les animaux diminueront.
  • Si une maladie non-mortelle se manifeste, la norme sera la convalescence des animaux. Les animaux ne pourront plus être tués pour des raisons économiques.
Abattage par mesures de précaution
  • DierAnimal est totalement opposé aux abattages par mesures de précaution dans le cas d'apparition d'épidémies.
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    Abattage par mesures de précaution
    Combien d'animaux en parfaite santé sont morts par ces mesures ignobles et inhumaines ? C'est l'homme lui-même qui crée les épidémies avec ces élevages industriels et puis il décide par mesure de précaution de mettre fin à la vie de milliers d'individus. Il faut repenser tout le système. Revenir à des élevages plus petits réduira fortement les risques de ces épidémies contagieuses pour l'homme.
  • L’usage d’antibiotiques dans l’élevage sera soumis à des règles très strictes. L’administration d’antibiotiques de manière proactive sera interdite.
  • Les médicaments utilisés chez les animaux comme promoteurs de croissance ou autres buts préventifs et d'ordre économiques, doivent être interdits.
  • Le ministère de la Santé publique en coordination avec le Ministère de la Protection Animale gèrera la situation en cas de maladies animales potentiellement contagieuses pour les êtres humains (zoönoses).
Procréation, fertilité et sélection chez les animaux d’élevage
  • Beaucoup d’animaux ont été élevés et sélectionnés de sorte qu’ils soient prêts pour l’abattage après à peine quelques semaines. Cela engendre des graves problèmes de bien-être. Une existence animale digne implique que les animaux puissent se reproduire de manière naturelle et vivre longtemps.
  • La sélection pour une rapidité de croissance extrême, comme chez les poules et les cochons, et vers une production laitière intensive comme chez les vaches laitières, sera interdite. Les poulets gonflés qui sont incapables de rester debout sur leurs pattes, et les vaches de type culard qui sont incapables d’accoucher de manière naturelle seront une chose du passé.
  • Interdiction de toute méthode de procréation souvent douloureuse comme les inséminations artificielles, les rinçages embryonnaires ou les transplantations d’embryons et des traitements hormonaux. Interdiction de l’usage des produits hormonaux en provenance des fermes à sang avec des juments enceintes.
    En savoir plus...sur les fermes à juments en Amérique du Sud.
    Procréation, fertilité et sélection chez les animaux d’élevage
    Depuis plus de 20 ans, en Amérique du Sud, dans les élevages de juments en Uruguay et en Argentine notamment, les juments sont systématiquement inséminées artificiellement afin d’extraire certaines substances hormonales de leur sang et de leur urine pendant les premiers 4 mois de leur grossesse. Ces hormones, le PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropine) sont utilisées entre autres pour provoquer artificiellement des chaleurs chez les femelles de plusieurs espèces d’animaux de ferme comme les bovins, les caprins, les ovins, et notamment les porcins dans l’élevage porcin industriel. Les chevaux dans ces fermes à juments vivent enfermés, sont maltraités et mal nourris. Leurs poulains sont soit avortés à 4 mois, soit on les laisse dépérir sur place après la naissance pour entamer une nouvelle grossesse au plus vite. Ce produit hormonal est commercialisé par l’entreprise pharmaceutique suisse Merck Sharp et Dohme dans leur département “Santé animale”.
  • Pas d’autorisation pour le développement de nouvelles méthodes de procréation si celles-ci violent l’intégrité corporelle et le bien-être des animaux.
  • La manipulation génétique et le clonage des animaux est éthiquement inacceptable et génère de la souffrance animale.
  • La Belgique s’engage pour une interdiction de l’importation d’animaux clonés et transgéniques, leur progéniture et les produits qui sont fabriqués à partir de ces animaux. La Belgique s’engage activement pour la création d’un système de traçage mondial qui a pour but de pouvoir contrôler le commerce des animaux clonés.
Contrôle de l’application des règles dans l’élevage
  • Le contrôle de tous les maillons dans l’élevage sera intensifié et sera dans les mains du Ministère de la Protection Animale. Celui-ci disposera d’un budget conséquent et de suffisamment de superviseurs. Les superviseurs pourront directement verbaliser et le Ministère rendra public, le résultat de ces contrôles.
Transport des animaux
  • Le transport d'animaux vivants devra se limiter à une durée de 2 heures.
  • Pendant des journées à haute température (c’est à dire, des températures qui excèdent 25 degrés Celsius) les animaux ne pourront pas être transportés.
  • Le nombre d'animaux dans les camions ne pourra pas excéder un nombre qui permet aux animaux d'avoir assez d'espace pour se mouvoir.
  • Tout véhicule transportant du bétail sera doté d’un système de localisation par GPS, indépendamment de la durée du transport, ainsi que d’une caméra de surveillance qui permettront au Ministère de la Protection Animale de suivre les trajets. Les organisations de protection animale pourront les consulter sur demande.
  • DierAnimal est favorable à une réglementation européenne qui interdit le transport transfrontalier d’animaux vivants. Ceci signifie que plus aucun camion transportant des animaux vivants en provenance d’un autre pays que la Belgique, ne sera autorisé à entrer sur le territoire belge.
  • A plus courte échéance, les transports d’animaux vivants vers des pays en dehors de l’Union européenne, comme la Turquie ou le Moyen Orient, ne seront plus admis. L’importation et le transfert via l’UE d’animaux en provenance de par exemple les Amériques vers l’Asie sera également prohibé.
  • Les sociétés de transports qui effectuent ce genre de missions de transport vers la mort, devront payer une taxe supplémentaire.
  • Les contrôles sur le respect des règles de transport belges et européennes seront endurcis.
Commerce de bétail
  • Les marchés de bétail, ainsi que les expositions de bétail, à des fins commerciales ou folkloriques seront interdits.
Abattoirs et abattage
  • Le parti veut une interdiction totale quant à la construction de nouveaux abattoirs et l’agrandissement des installations d’abattage existantes. Ceci comme première étape afin de rendre les abattoirs obsolètes à long terme, puisque DierAnimal aspire à une société où plus aucun animal n'est privé de sa vie.
  • Les abattoirs existants seront taxés d'une nouvelle taxe imposée aux entreprises dont la production est basée sur la cruauté.Les abattoirs ne respectent pas l'article 1er de la loi relative à la protection et au bien-être des animaux. « Nul ne peut se livrer sciemment à des actes non visés par la présente loi, qui ont pour but de faire périr inutilement un animal ou de lui causer inutilement une mutilation, une lésion ou des souffrances ». On part du constat, qu'il est complètement inutile d'ôter la vie à un animal pour se nourrir, comme l’ont démontrés de nombres publications scientifiques au cours de ces dernières décennies. A ce jour, il a été clairement démontré que l’alimentation végétale satisfait amplement les besoins nutritionnels et réduit fortement les risques d’incidence de pathologies telles que le diabète, certains cancers, les maladies cardio-vasculaires etc. De plus, pour ceux qui veulent absolument encore consommer de la viande, il y a la nouvelle technologie de la viande cultivée en laboratoire (la viande in vitro) qui est en plein développement. Elle permettra de rompre le lien entre la viande, l’élevage et l’abattage d’animaux qui jusqu’ici est indissociable. Nous sommes favorables à un éventuel appui de ce nouveau développement technologique par l’Etat. Notre parti ne veut par conséquent plus que des autorisations ou des permis d’exploitation soient accordés, ni prolongés.
  • Concernant les techniques d'étourdissement, de nouvelles méthodes doivent être étudiées. Entre-temps, tout animal devra être étourdi avant sa mise à mort avec les méthodes d'étourdissement actuelles et plus aucune exception (religieuse ou autre) ne pourra être accordée. L'étourdissement  de l'animal, avant son abattage doit être garanti.
  • L’interdiction au niveau de l’abattage sans étourdissement sera généralisée sans aucune exception. Il y aura une interdiction belge et européenne du commerce de viande issu d’abattage sans étourdissement. Aussi longtemps que ce type de viande reste dans le commerce, une étiquetage appropriée sera obligatoire. Afin de s’assurer que tout animal dans la chaîne d’abattage soit totalement étourdi et inconscient, un rythme d'abattage maximal sera imposé par le législateur.
  • Tous les abattoirs et les étables devraient être dotés de caméras de vidéosurveillance 24h/24h, consultables en direct et en ligne, enregistrées par le Ministère de la Protection animale et les associations pour la défense et la protection des animaux pourront les consulter sur demande.
  • Les contrôleurs du Ministère de la Protection Animale pourront à tout moment avoir accès à tout abattoir.
  • Les abattoirs travailleront en toute transparence s'ils veulent continuer cette activité.
ANIMAUX DOMESTIQUES ET ÉLEVAGE D'ANIMAUX DOMESTIQUES

DierAnimal vise à la protection la plus optimale des animaux domestiques. Premièrement, il faut établir une liste limitée et bien déterminée des animaux qui, tenant compte de leur comportement et besoins naturels, sont adaptés à être un animal de compagnie. D’autres animaux ne pourront pas être gardés ou commercialisés. L’adoption ou l’éventuel achat d’un animal de compagnie se doit d’être la suite d’une décision bien réfléchie et pesée. Adopter des animaux et les soigner pendant toute leur vie demande de l’engagement, de la responsabilité et un investissement financier. Au jour d’aujourd’hui, la décision d’adopter un animal est souvent prise à la légère. Des animaux sont achetés pour des cadeaux de Noël ou de Pâques, sans se soucier si le bénéficiaire du cadeau, aura du temps, de l’espace et de la motivation pour s’occuper de l’animal.

Il y a un besoin urgent à l’éducation et à l’information, car les adoptions des animaux de compagnie échouent souvent par ignorance ou désinformation au niveau des besoins requis et responsabilités qui découlent de l’adoption.

Nous nous trouvons actuellement dans une situation où d’un côté les refuges sont incapables de gérer l’afflux d’animaux abandonnés. Chaque année des dizaines de milliers d’animaux sont abandonnés par leur responsables et provoquent un désespoir et de la détresse pour l’animal et des nuisances pour certains. Et d’un autre côté, il y a une grande activité d’élevage illégal et non-enregistré et un commerce malhonnête d’animaux de compagnie qui sont purement motivés par l’appât du gain, sans considération du bien-être et de la santé des animaux. Même dans un élevage relativement bien géré, les jeunes animaux qui ne sont pas vendus “dans les délais”, sont mis à mort.

En outre, il faudra mettre sur pied un enregistrement poussé des animaux de compagnies, de leurs responsables et des éleveurs professionnels. Lors d’un déménagement, le transfert des données au niveau communal se fera également pour les animaux de compagnie afin d'éviter l’abandon d’animaux de compagnie lors d’un déménagement. Ou dans les cas d'animaux trouvés, où les vétérinaires ou la police chez qui l'animal a été déposé puissent directement trouver l'adresse actualisée du propriétaire.

Élevage d’animaux
  • Afin de ne plus considérer l’animal non-humain comme un produit, nous tendrons vers une fermeture des élevages professionnels ou occasionnels. L’objectif sera que seul l'adoption en refuge soit permis à terme.
  • Nous ne voulons plus que soient octroyées des autorisations ou permis pour l’ouverture ou l’agrandissement de nouveaux élevages.
  • En outre, une limitation du nombre de nichées et portées sera définie. Un contrôle sanitaire rigoureux des conditions hygiéniques et des conditions de vie des animaux sera instauré.
  • Une surveillance caméra permanente sera obligatoire au sein des élevages d’animaux de compagnie avec les mêmes exigences que dans les élevages industriels de bétail.
  • Annulation de l'agrément pour les éleveurs occasionnels. Ceci parce que la vente de chats et de chiens par des particuliers sera interdite. Les animaux ne devraient plus être considérés comme des produits, et nous ne voulons plus que des personnes se fassent de l'argent sur le dos des animaux.
  • Faire de l’élevage afin de sélectionner des caractéristiques extrêmes chez les animaux domestiques ne sera plus autorisé, ni les croisements consanguins.
  • Les éleveurs de chats et/ou de chiens, devront se reconvertir, puisqu'il sera interdit d'élever des chats et/ou chiens à des fins commerciales.
Enregistrement et puçage obligatoires
  • Nous souhaitons aussi créer une base de données nationale, avec un numéro de registre pour chaque animal de compagnie. Chaque animal de compagnie sera explicitement lié à la personne qui en détient la responsabilité. Ces systèmes d'identification et enregistrement sont les  moyens les plus adéquats actuels pour lutter contre le commerce illégal des chats et chiens, et garantir ainsi leur sécurité et leur santé. Cette mesure aidera également à éviter la légèreté au moment de l’achat ou de l’adoption d’un animal de compagnie.
Commerce d’animaux
  • L’importation et l’exportation d’animaux de compagnie destinés au commerce, en provenance de ou vers des pays en dehors de l’UE seront interdits.
  • Il faut mettre en place, au niveau européen une directive qui régule et interdise que des animaux de compagnie destinés au commerce puissent être importés et exportés entre les Etats membres par ou pour des éleveurs, des commerces d’animaux de compagnie ou des laboratoires. La libre circulation des animaux est pour l’instant le cas, sous la libre circulation des marchandises. Nous demandons une interdiction totale de circulation des animaux de compagnie destinés au commerce, quelque soit leur statuts actuel ou futur.
  • Dans le contexte actuel et dans l’attente d’une interdiction, l’importation de chiots de l’étranger sera contrôlée beaucoup plus sévèrement, en collaboration avec les pays voisins.
  • La publication d’annonces par des particuliers pour la vente d'animaux (chats, chiens, pigeons, rats, souris, serpents et autres reptiles, oiseaux,  lapins, poissons, etc. …) sera interdite, comme c’est déjà le cas en Wallonie. Les animaux ne sont pas des produits, des objets, qu'on peut mettre en vente.
  • Pour éviter les achats compulsifs, la vente d’animaux via internet, les centres de jardinage et les marchés sera interdite. Pour l’achat d’un animal, une période obligatoire de réflexion sera instaurée. (Voir: Acquisition d’animaux)
  • Des foires aux animaux ne seront plus tolérées.
  • Il n’y aura plus de permis octroyés pour de nouveaux magasins animaliers.
  • Les magasins d’animaux seront encouragés à arrêter leur commerce d’animaux. Ils peuvent aiguiller leur clientèle vers un refuge ou un centre d’adoption.
  • Tous les points mentionnés sous ce paragraphe sont également d’application sur le commerce d’animaux exotiques ou leurs produits dérivés.
Adoption d’animaux

Il est préférable, que les gens adoptent moins, mais plus sérieusement. Adopter un animal n'est pas un geste anodin. C'est pour toute la durée de vie de l’animal. Les chats et les chiens par exemple, peuvent vivre jusqu'à vingt ans, et il ne faut pas sous-estimer les coûts de ce qui peut devenir une charge.

Une base de données sera créée par le Ministère pour la Protection des Animaux pour toutes les personnes qui souhaitent adopter un chat ou un chien ou un autre animal de compagnie. Dans cette base de données, la personne qui veut adopter un chat ou un chien, devra s'identifier avec sa carte d'identité électronique. La personne de bonne foi qui veut adopter un animal devra à la fin du formulaire signer un contrat où elle accepte de s'occuper de son animal en bon père de famille.

Dans cette même banque de données, sera inclus une liste noire de personnes qui suite à de la maltraitance animale ou abandon d’un animal, seront exclues de l’adoption.

Acquisition d’animaux

L’adoption est préférée à l’achat d’animaux. Dans le contexte actuel, où les achats sont encore permis, plusieurs mesures concernant l’achat, devront être respectées:

  • Les animaux de compagnie pourront être achetés par le futur responsable ou avec une procuration signée donnée par le futur responsable, et, non plus, comme un “cadeau surprise”, pour quelqu’un qui ne serait pas au courant.
  • Sera mis en place un temps de réflexion de 10 jours, durant lesquels le futur responsable, pourra réfléchir avant d’aller chercher ou d’acquérir l’animal.
  • Lors de l’achat d’un animal dans un commerce d’animaux, ceux-ci devront remettre une facture.
Cages et aquariums

La vente de cages à oiseaux, rongeurs, reptiles et aquarium sera interdite. Les particuliers qui possèdent encore ce type d’animaux en cage pourront les garder tant que ceux-ci sont bien traités mais ne pourront en avoir de nouveau issus du commerce puisque la vente d’animaux sera interdite. Les particuliers seront incités à amener leurs cages et aquariums à la déchèterie.

  • En attente et dans le contexte actuel, il y aura des normes minimales pour les accessoires animaliers tels les cages et les niches. Il sera interdit de loger les animaux à comportement social tels les lapins en solitaire.
  • Les niches et cages trop petites seront interdites.
  • Les aquariums et les aquariums boules devront être retirés de la vente. Il est inhumain de vouloir mettre un poisson dans un aquarium ou un bocal.
  • Le seul biotope des poissons sont les étangs, les rivières, les lacs, les mers, les océans.
Soins, accueil et aide de secours pour les animaux domestiques

Chaque année, des dizaines de milliers d’animaux domestiques se retrouvent en refuge. L’accueil des animaux trouvés ou abandonnés doit être une tâche des communes. Cependant, aujourd’hui se sont uniquement des volontaires dévoués qui font tourner les refuges et les centres d’accueil.

  • Il faut procéder à la création d’un réseau de centres d’accueil et de services d’ambulances pour animaux qui couvre tout le territoire belge. Cela doit être financé par les autorités.
  • Les refuges pour animaux et les ambulances d’animaux doivent être soutenus au niveau de leur professionnalisation.
  • Les ambulances pour animaux auront tout comme les autres services de secours des facilités pour se rendre vite sur place, comme un permis d’utiliser les voiries des trams ou des bus si nécessaire.
  • On incorporera de manière permanente des chapitres concernant les animaux dans les scénarios des services de secours et les plans catastrophes.
  • Tant que le commerce d’animaux domestiques existera, ce secteur contribuera à l’accueil et les soins des animaux trouvés et abandonnés. Par animal vendu, il y aura une contribution qui sera versée dans un fonds pour l’accueil.
  • Pour le placement des animaux le tarif inférieur de la TVA sera d’application.
  • Si des personnes ont besoin de soins chez eux, on apportera également de l’assistance pour les soins des animaux présents.
  • Il deviendra plus facile pour les personnes  d’amener leur animal domestique dans un centre de soins. Les maisons de repos seront dans l’obligation d’accepter les pensionnaires avec leurs animaux de compagnie pour autant que le pensionnaire ou une autre personne (dame de compagnie, membre de la famille, bénévole,...) puisse en assumer la charge.
  • Les soins des animaux ne sont pas un service de luxe: pour les soins des animaux le tarif inférieur de la TVA sera d’application.
  • Les soins vétérinaires doivent aussi être accessibles pour les animaux de personnes aux revenus minimaux.
  • Dans les centres d’accueil pour les victimes d’agressions au foyer/domestiques il y aura également de la place pour les animaux domestiques, si nécessaire. S’il le faut, un placement temporaire dans une famille d’accueil sera facilitée.
  • Les centres pour sans-abris ne pourront pas refuser un sans-abri avec son animal de compagnie, à condition que cette personne assume la responsabilité sur sa propre couchette.
ANIMAUX SAUVAGES URBAINS ET DE CAMPAGNE

Notre pays fait partie des pays les plus peuplés, urbanisés et des plus industrialisés dans le monde. Partout, les rares coins de nature et les habitats naturels d’animaux sauvages sont sujets à la fragmentation et subissent une grande pression. Notre réseau routier découpe l’habitat naturel des animaux sauvages en morceaux et présente un danger mortel permanent pour la faune indigène sauvage. Durant la période de procréation, les animaux sauvages tels que les hérissons et les crapauds, migrent vers des endroits où les circonstances sont les plus favorables et ils sont systématiquement écrasés par la circulation routière. En Flandre seulement, on estime le nombre d’animaux tués à 5 millions par an, en Wallonie les estimations sont de l’ordre de 8 millions. Dans notre pays, il y a très peu d’écoducs, en comparaison avec les pays voisins, et la gestion concernant la protection des animaux contre les dangers de la circulation est quasiment inexistante.

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L’écoduc et les passages sécurisés
Un écoduc est une construction aménagée par l’homme, souvent sous forme de pont, qui permet la traversée en toute sécurité des animaux qui veulent passer d’une région vers une autre, en franchissant l’obstacle qu’est une autoroute. En Flandre par exemple, on peut compter le nombre d’écoducs sur les doigts d’une seule main, par contre aux Pays-Bas il y en a environ 66.

D’autres exemples de passage sécurisées sont l’aménagement de tuyaux en béton en dessous des routes qui permettent le passage de crapauds, grenouilles et autres petits animaux.

Lorsqu’un animal sauvage est heurté suite à une collision avec une voiture, les vétérinaires n’ont actuellement pas l’obligation de porter secours, ce qui fait que l’animal est souvent abattu par la police ou meurt après une lente agonie.

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Un renard retrouvé blessé
Actuellement, si une personne trouve un renard qui vient de se faire renversé et est blessé, celle-ci doit, avant même de se rendre chez le vétérinaire, alors que souvent il s'agit d'urgences vitales, en informer la police, pour que celle-ci, établisse un procès-verbal et un réquisitoire de police. Sans ce réquisitoire, les vétérinaires n'ont pas le droit de soigner un renard, vu qu’il fait parti des animaux sauvages, même si les soins sont urgents et vitaux pour la survie de l’animal.

La procédure doit donc être simplifiée vis-à-vis de l’animal sauvage, pour permettre l’accès direct aux soins vétérinaires.

DierAnimal considère cette pratique inadmissible.

En outre, notre société considère opportun, suite à des motivations hygiéniques exagérées, de protéger des bâtiments et autres biens matériels, contre des dégâts de la part d’animaux sauvages. On essaie de garder ces animaux à distance, moyennant des filets, des piquets, et la fermeture hermétique des espaces entre les murs et les toits. Très souvent, on ne tient même pas compte, des animaux qui pourraient se trouver dans ces lieux, ou qui y ont fait leurs nids. Enfermés, ceux-ci meurent de faim et de soif. Suite à la disparition de ces possibles nichoirs sur les bâtiments, de plus en plus d’animaux, ne trouvent plus d’endroits adaptés, pour y construire leur nids et élever leur progéniture.

Animaux renversés

Par principe, un animal trouvé ne peut pas être mis à mort.

  • Toute personne qui aura renversé un animal devra s'arrêter pour s'assurer de son état. Dans le cas contraire, cela sera assimilable à un délit de fuite et de non assistance à un animal en danger. Si l’animal est blessé et en vie, l’automobiliste devra contacter une ambulance pour les animaux via un numéro d’appel au secours national.
  • Une ambulance pour les animaux se rendra sur place, donnera les premiers soins et transportera l’animal chez un vétérinaire.
  • Les soins aux animaux sauvages devra faire partie intégrante des tâches des vétérinaires.
  • Les services du Ministère de Protection Animale assureront le placement de celui-ci dans une famille d’accueil ou dans un refuge.

Tout ceci mettra fin à cette mesure qui permet au bourgmestre de décider automatiquement de la mise à mort d'un animal.

Abolition de la liste des animaux nuisibles

Actuellement, plusieurs espèces se trouvent sur une liste appelé 'liste de nuisibles'. Notre parti, veut au plus vite, non pas éradiquer ces animaux mais éradiquer cette liste qui n'aurait jamais dû exister.

Chaque individu humain ou non-humain a le même droit à la vie, peu importe son rôle, sa fonction spécifique ou son espèce. Il faut passer à une gestion intelligente et respectueuse, en connaissance de cause des comportements et des besoins naturels des animaux.

Pigeons et autres animaux des villes

Les communes devront toutes se doter de dispositifs pour que les pigeons et les mouettes puissent y nidifier et passer la nuit. Ces systèmes ont déjà fait leur preuve dans plusieurs pays scandinaves et en Turquie.

  • L’obligation pour les communes de mener une politique douce de limitation des naissances des pigeons (sans capture / euthanasie, tir au fusil ou encore utilisation de rapaces).
  • Interdiction de placer des dispositifs anti-pigeons (piquets, filets ou autre,...) sur les immeubles, maisons et façades d’autres bâtiments publics ou privés. Ce genre de réglementation sera implémenté de préférence au niveau communal, suivant l’exemple des interdictions existantes au niveau du placement des antennes paraboliques sur les façades d’immeubles où la pendaison du linge pour des raisons esthétique du paysage.
  • Annulation de l'interdiction et de l'amende liée au nourrissage des pigeons.
  • Les routes et les centres des villages seront pourvus de clôtures pour garder les cerfs et les sangliers à l’écart. Sur les routes dans et aux alentours des réserves naturelles une limitation de vitesse maximale nocturne sera instaurée.
  • Des chats vivants en liberté, les chats redevenus sauvages et les chats sauvages ne seront pas abattus, mais attrapés, castrés ou stérilisés puis remis dans la nature. Ainsi nous évitons, d’une manière plus respectueuse, que les populations de chats se développent.
 Raticides, rodenticides, sociétés de dératisation.

La mort aux rats et les sociétés de dératisation seront interdites. Nous réalisons, que ceci ne pourra se faire que de façon progressive. Nous ne voulons donc plus qu’aucune société de dératisation se crée, ni que ces sociétés agrandissent leur entreprise.

Non seulement ces sociétés commercialisent des produits nocifs et extrêmement dangereux pour la santé des humains, mais ils sont mortels pour tous les animaux, et pas que pour les rats et les souris.

Les particuliers qui possèdent encore de la mort au rat ou quelconque autre produit destiné à éliminer les rats et autres rongeurs de façon cruelle, devront les ramener au parcs à conteneurs de leur commune, au coin des déchets toxiques dangereux. Des listes seront établies. Les entreprises de dératisation devront trouver des moyens humains pour éloigner ces animaux ou bien se reconvertir.

Nous souhaitons que la mort aux rats et autres rongeurs soit retiré de tous les commerces. Ces substances ne devront plus être produites et commercialisées.

  • Si un particulier souhaite se débarrasser des rongeurs, il pourra se procurer des pièges inoffensifs.
Le respect pour et l’aide aux animaux sauvages et leur habitat
  • Les animaux sauvages ne pourront être dérangés pendant les périodes de grande fragilité, telles que la portée, la mue, la nichée et la lactation.
  • Les autorités organisent les soins pour les animaux vivants dans la nature qui sont blessés. Les autorités soutiennent des centres d’assistance et de refuge pour cette catégorie d’animaux, de manière financière et au niveau de leur professionnalisation.
ANIMAUX DANS LES LABORATOIRES ET MANIPULATION GÉNÉTIQUE

Les expérimentations sur les animaux sont menées partout dans le monde pour tester et faire homologuer les nouveaux produits, substances, molécules, médicaments, cosmétiques etc. au niveau de leurs effets sur la santé humaine. Beaucoup de ces résultats ne sont pas fiables quand on fait l’extrapolation vers les humains. Mais avant tout, beaucoup de ces recherches sont complètement superflues, car la plupart de ces nouveautés ne présentent aucune valeur ajoutée au niveau du bien-être, mais sont uniquement des caprices d’un modèle économique qui est uniquement fondée sur la recherche du profit financier et qui n’arrête pas de mettre sur le marché des produits de consommation et des gadgets inutiles, même si suffisamment d’alternatives existent.

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Animaux en laboratoire et manipulation génétique
Les fabricants d’automobiles font des expérimentations sur des singes.

Il y a des décennies, des singes étaient utilisés dans des crash test (essai de choc) pour évaluer les dégâts physiques des conducteurs et passagers humains, suite à des collisions. Celui qui pense que depuis, il y a eu une évolution dans les moeurs, se trompe. Après la fraude des résultats de mesures d’émissions de diesel par le constructeur Volkswagen, dévoilé au grand public en 2015, début 2018 trois autres constructeurs automobiles allemands, étaient à la une, suite à l’usage de primates, lors de nouvelles expérimentations cruelles. Les animaux étaient enfermés dans des espaces hermétiques et exposés pendant des heures aux gaz d’échappements de véhicules diesel en état de marche, entre autre la Beetle...  BMW et Mercedes-Benz ont fait des expérimentations similaires.

Le parti veut mettre fin aux expérimentations animales. Celles-ci sont totalement non-éthiques. Nous réalisons que malheureusement, ceci doit se faire par étape. Pour renforcer ce processus, plus d’argent doit être consacré au développement de recherches alternatives. Un budget fixe devra y être consacré.

En parallèle d’un soutien financier au développement de méthodes alternatives, et comme mesure de transition, des objectifs de réduction considérable du nombre d’animaux utilisés doivent être fixés politiquement.

Le parti veut aussi simplifier les protocoles de validation de méthodes alternatives et nouvelles de tests. La Belgique s’engage également pour une accélération de la reconnaissance internationale et l’application de méthodes de recherches et de tests sans animaux.

  • La recherche ne pourra pas être déplacée dans d’autres pays où la législation sur les animaux de laboratoires n’est pas avancée.
  • La recherche sur les primates  (entre autres les grands singes) sera interdit au plus vite. Un plan avec une “échéance stricte” sera prévu pour fermer définitivement les centres en Belgique qui font encore de la recherche sur des primates.
  • Une répétition ou des doublons d’expérimentations sur des animaux doivent absolument être évitées. Les délivrances de permis pour l’expérimentation animale devront être plus sévères et faire une demande de permis ne sera autorisé qu’après une étude approfondie de la littérature scientifique déjà existante.

Aussi longtemps que des expérimentations sur des animaux auront lieu, un échange de données via une base de données publique sera obligatoire.

  • Il y aura une fin à l’élevage et l’abattage d’animaux de laboratoire qui font partie du stock.
  • Le respect des lois concernant l’expérimentation animale devra être vérifiable auprès de la justice / d’un juge. Les citoyens et les organisations citoyennes auront des moyens de faire opposition au préalable contre des expérimentations prévues.
  • La biotechnologie utilisant des animaux, le clonage et la manipulation génétique seront interdits.
  • A coté de ça, il devra y avoir une interdiction de patenter la vie, sous toutes ses formes, qu’elle soit microbienne, végétale ou animale. Des espèces végétales ou animales ne peuvent pas être la propriété privée d’entreprises ou de particuliers. Nous nous opposons contre les tentations d’entreprises telles que Bayer-Monsanto et BASF de patenter le patrimoine génétique, de semences, de plantes et d’animaux et de contrôler ainsi le marché de l’alimentation.
ANIMAUX EXOTIQUES

Nous vivons dans une époque où on n’a encore jamais vu tellement d’espèces d’animaux en voie de disparition. La différence avec les précédentes vagues d’extinction qu’a connu notre planète, et que celle-ci est clairement le résultat de l’effet destructeur de la civilisation humaine.

En plus, dans son caractère égoïste à la recherche d’exclusivité et sa tendance à vouloir se faire remarquer, l’humain veut s’approprier des animaux exotiques, des services ou des produits à base d’animaux exotiques, ou en abuser par quelque autre manière.

  • Le commerce d’animaux exotiques ou de produits dérivés d’animaux exotiques comme les trophées de chasse sera interdit. Pour plus de détail, se référer au chapitre “animaux domestiques et élevage d’animaux domestiques”, paragraphe “commerce d’animaux”.
  • Un programme d’information concernant la souffrance des animaux dans les destinations de voyage exotiques et plus particulièrement concernant ceux qui sont utilisés comme un piège à touristes. Par exemple les promenades en éléphant, les prises de photos et les selfies avec des tigres drogués, des paresseux à deux doigts, des bébés-dauphins enlevés à leur mère et à la mer et d’autres animaux sauvages exotiques.
  • Les agences de voyage et d’autres organisations de voyage seront dans l’obligation de mentionner ces pratiques dans leurs brochures de voyage et leurs sites web, et ils ne pourront plus les proposer comme des pôles d’attraction et en faire la promotion. Au lieu de cela, il devront publier des directives dissuasives.
  • La participation de citoyens belges à des safaris de chasse à l’étranger ou à l’intérieur du pays sera considéré comme un délit punissable.
ESPÈCES MENACÉES

La Convention sur le Commerce International des Espèces Menacées (CITES – Convention on International Trade on Endangered Species) ou Convention de Washington, est le plus important accord mondial pour la protection des espèces vivantes. Signée le 3 mars 1973 par 21 états, elle compte aujourd’hui 183 pays signataires, dont la Belgique depuis 1983.

Le commerce des espèces sauvages de plantes et d’animaux à travers le monde est une activité importante et lucrative estimée à plusieurs milliards d’euros par an. S’il n’est pas surveillé ou réglementé, ce commerce peut menacer la survie de ces espèces dans la nature. C’est pour cette raison que les Nations Unies ont instauré la Convention CITES.

Dans cette convention il est entre autres repris quelles espèces animales sont menacées par une extinction et pourquoi elles méritent de la protection. Les règles dans ce traité sont claires, mais l'implémentation laisse à désirer. Ainsi, des millions d'animaux sont transportés de manière illégale à travers le monde. La souffrance animale suite au commerce international d'animaux protégés est très grande. Les montants énormes qui découlent du commerce d'animaux menacés et le marché lucratif pour animaux illégaux et produits animaliers d'origine exotique font que les commerçants ne cesseront pas facilement leurs pratiques. La seule manière de vraiment protéger les espèces en voie de disparition est une application et des sanctions ciblées et rigoureuses. L'UE doit y travailler.

DIVERTISSEMENT AVEC ANIMAUX

Les animaux ne sont pas des objets ou des espèces de clowns pour divertir les humains. La Belgique l’a déjà compris en interdisant que des animaux sauvages soient utilisés dans les cirques.

Cependant, ce n’est qu’une petite victoire, puisque, les animaux citées ci-après: oies, canards, buffles indiens, dromadaires, chameaux, chiens, chèvres, pigeons, chevaux, poneys, ânes, chats, gallinacés, lamas, furets, lapins, moutons, porcs, perroquets sont encore bel et bien permis dans les cirques et expositions itinérantes.

DierAnimal, ne veut plus qu’aucun animal ne soit utilisé à ces fins de divertissement.

Il en va de même pour les cétacés détenus dans le seul delphinarium qui existe encore en Belgique.

DierAnimal, exige à ce que tous les animaux marins, que ce parc détient, soient remis en liberté dans des sanctuaires, d’ici 2020.

Nous interdisons immédiatement tout programme de reproduction.

Il est honteux d’entendre de la part de ces parcs, que ces animaux, qui sont nés en captivité se portent bien. Les chiffres élevés de la mortalité et les attentes de vie restreintes des bébés dauphins nés en captivité en sont un témoignage direct. Il suffit de regarder leur besoins biologiques, pas plus ni moins, pour savoir que ces grands poissons/nageurs, merveilleuses créatures, sont faites pour nager librement dans les océans et/ou les mers, et non pas dans des bassins, où ils peuvent parfois à peine se retourner.

En savoir plus...sur le documentaire “Blackfish”
Documentaire “Blackfish”
Nous conseillons à chacun-de voir le documentaire américain “Blackfish”, qui raconte le calvaire d’une orque détenue depuis son enlèvement de sa famille au Parc Aquatique SeaWorld aux Etats-Unis. Tilikum, l’orque a vécu plus de 30 ans dans un bassin où il pouvait à peine se déplacer.

Mis à part une interdiction pour la vente d'animaux sur des marchés il en faut également une pour leur utilisation lors de foires, fêtes foraines,  comme c'est déjà le cas avec les poneys. (en région bruxelloise)

Concours et “sports” avec des animaux:

Les concours d'animaux seront interdits sur le territoire belge, puisque les animaux ne sont pas des produits ou des objets de divertissement.

En savoir plus sur...les sports hippiques
Les sports hippiques
Nous prenons l’exemple des courses hippiques. Dans les décennies passées, des organisations d’activistes pour les animaux  ont exposé les abus dans les courses hippiques de Waregem, en Flandre Occidentale (Waregem Koerse) à plusieurs reprises. Cela a mené à des améliorations de façade. On essaie de diminuer les risques de chutes douloureuses ou fatales, en abaissant ou en rétrécissant les obstacles que les chevaux sont forcés de prendre.

DierAnimal veut que les courses hippiques soient tout simplement interdites dans leur totalité. C’est l’exemple par excellence d’une exploitation animale orchestrée par les humains. Des jeunes chevaux sont forcés à des performances physiques extrêmes, qui mettent en danger leur santé, leur développement physique normal et leur vie. L’usage de toutes sortes de préparations hormonales et de médicaments, qui font en sorte que les chevaux ne ressentent plus leur douleur et qui les excitent afin de faire preuve de performances supérieures, est très répandu dans les “sports hippiques”. Les soi-disants “passionnés de chevaux” auto-déclarés témoignent surtout d’amour pour leurs portefeuilles et leur propre honneur et glorification en dépit des chevaux. Quand un cheval fait une chute, se casse une jambe ou reste simplement en dessous des attentes au niveau de ses performances pécuniaire, il sera tout simplement euthanasié ou vendu pour l’abattoir.

Cirques

L’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques en Belgique est interdite depuis 2014 et c'est une bonne mesure. Il ne s’agit pourtant que d’une demie mesure. Il y a une longue liste d’animaux qui peuvent toujours être exploités dans les cirques. DierAnimal veut aller plus loin en interdisant tout simplement tout spectacle utilisant des animaux, puisque ceux-ci ne sont pas des objets pour le divertissement.

Delphinariums et les parcs aquatiques (Boudewijn Seapark)

Nous sommes pour la fermeture des parcs aquatiques, moyennant un plan d’échéance strict. Ces parcs doivent se reconvertir et renvoyer leurs animaux dans des sanctuaires, ou dans la nature après réhabilitation. Au niveau national, un seul centre pourra continuer à être exploité comme sanctuaire temporaire pour les animaux aquatiques confisqués, malades ou blessés.

Parcs zoologiques

L’aspect éducatif que certains vantent pour justifier l’existence et la continuité des zoos est perverse et fait partie d’un temps désuet semblables aux précédents zoos humains.

En savoir plus sur...les zoo humains
Les zoo humains
Il n’y a pas très longtemps, on trouvait normal d’enfermer temporairement des humains, considérés à l’époque “exotiques” ou “primitifs” dans une enceinte fermée pour les exposer au regard d’un public avide de spectacles malsains. Le roi Léopold II l’a fait sur les terrains de son futur Musée pour l’Afrique à Tervueren, à la fin du 19ième siècle. Pour l’exposition internationale de 1897, on y avait édifié un pavillon en bois d’ébène et même reconstitué un village africain peuplé par deux cents congolais que le froid et les virus européens avaient rapidement décimés. Même en 1958, sur les terrains de l’exposition mondiale à Bruxelles au Heysel, il y avait “le village Congolais”, mettant à nouveau en scène la vie quotidienne des Africains.

Avec internet et  une quantité impressionnante de littérature et documentaires visuels disponibles, les enfants ou personnes désireuses de connaître davantage tous les magnifiques animaux ont bien assez d’outils pour se documenter et les étudier.

  • Les zoos devront petit à petit renvoyer tous leurs animaux sauvages vers des centres de réhabilitation dans leur pays d'origine et ne pourront plus acheter, recevoir en donation, ou adopter un animal sauvage. Ils ne pourront plus non plus procéder eux-mêmes à la reproduction d'espèces. Les moyens financiers devront être consacrés principalement à la construction, l’entretien, le support scientifique et logistique, et la formation du personnel au niveau des centres de réhabilitation et des sanctuaires dans les pays d’origine des animaux sauvages. Un éléphant n’a rien à faire en Flandre, tout comme une girafe n’a rien à faire en Wallonie.
  • De plus, ils devront revoir leur programme ici en Belgique, pour l'adapter vers un programme plus pédagogique qui apprend aux enfants le respect total de l'animal et de la nature.

Tant que des parc zoologiques existeront encore, il y aura des exigences d’hébergement plus contraignantes pour que les conditions de logement ressemblent un maximum aux conditions naturelles. Les animaux restants ne pourront plus êtres maintenus en cage, mise à part si cela s'avère nécessaire pour une mise en quarantaine ou pour une convalescence.

AGRICULTURE

Seulement une agriculture saine peut fournir une alimentation durable. La nourriture est un besoin de base de notre existence. Hyppocrate disait que l’alimentation est la première médecine. Par conséquent, la manière dont la nourriture est produite et sa provenance, (pays, animal...), surtout s'il s'agit de viande ou de poisson, mérite notre plus grande attention.

L’approvisionnement alimentaire belge est, tout comme celui de l’Europe fortement déséquilibrée, dans son entièreté. Il s’approprie en ce moment de manière totalement irresponsable d’une grande quantité de ressources et de terrains agricoles partout dans le monde. Entre autres par une importation massive de nourriture de bétail et l’usage d’engrais chimiques et de pesticides. L’UE octroie pour des milliards d’euros des subventions à l’agriculture et à la pêche. Ceci cause une concurrence déloyale et prive les agriculteurs dans les pays en développement qui eux ne reçoivent pas de subventions, de la moindre chance de vendre leurs produits à des prix réels. Ces agriculteurs devraient recevoir toutes les possibilités afin de pouvoir cultiver des aliments pour leur propre région. Une agriculture saine et durable est possible si nous restaurons les cycles naturels et si nous payons aux fermiers un prix juste pour leurs produits. Il faut également une transparence totale, c’est à dire qu’il faut qu’on sache d’où vient notre nourriture, comment elle a été produite et si le prix couvre vraiment les coûts. La chaîne alimentaire doit être courte et transparente, afin d'éviter les manoeuvres malhonnêtes avec la nourriture. Casser les prix de la viande est inadmissible et nous déclarons la guerre au gaspillage. Evidemment nous voulons la fin de l’élevage industriel!

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A titre d’exemple, au Sénégal, les pêcheurs locaux, ne pêchent pour ainsi dire plus rien, suite au passage des chalutiers qui raclent tout sur leur passage. Jusqu’au dernier milligramme de plancton des profondeurs qui prendra des décennies pour réapparaître. Ils doivent donc, au péril de leur vie, aller pêcher toujours plus loin.

  • La politique agricole européenne sera réformée en profondeur. Les subventions à l’agriculture et à la pêche qui dévorent des milliards d’euros seront supprimées. Le budget ainsi libéré sera temporairement utilisé pour aider les fermiers à faire la transition vers une agriculture écologique, puis la subvention s’arrêtera.
  • Les budgets de recherche pour l’agriculture iront uniquement vers les systèmes d’agriculture écologiques et à la réparation de la fertilité naturelle du sol agricole et des cycles naturels.
  • Le pollueur paiera la facture: des produits qui génèrent des dégâts à la nature et de la souffrance animale comme la viande, les produits laitiers et les oeufs seront soumis au taux supérieur de la TVA, en commençant par les produits de l’élevage industriel. Des produits sains et naturels tels que les légumes et les fruits seront exempts de la TVA.
  • La surproduction de viande, d’oeufs et de produits laitiers est inadmissible. Toute sorte de mécanisme de rachat des surplus par les autorités sera supprimée.
  • Il y aura des critères de durabilité très sévères pour l’importation de matières premières, comme l’huile de palme, le soja, et la biomasse.
  • L’agriculture en zone urbaine sera stimulée.
Commerce intermédiaire et supermarchés
  • Des commerçants intermédiaires, les supermarchés et autres détaillants seront obligés à utiliser “une preuve de prix équitable”. Avec ceci, ils démontreront que le prix d’achat qu’ils ont payé au producteur agricole sera suffisant à couvrir les frais de production, y compris les frais nécessaires pour répondre aux exigences sociétales au niveau du bien-être animal et de l’environnement. Les agriculteurs et les cultivateurs auront la possibilité d’exiger ensemble un prix qui couvre les frais de leurs produits. Des contrats dans lesquels il est stipulé une obligation de fourniture pour un prix qui ne couvre pas les frais seront interdits. Ainsi, la puissance d’achat des grande chaînes de supermarchés et des grands producteurs sera limitée.
  • Les fruits et légumes seront un maximum proposés en vrac, sans emballages.
  • Les marchés locaux doivent être favorisés.
Une agriculture sans manipulation génétique

Le parti est contre toute modification génétique. Les programmes de modifications génétiques par les humains ne sont menés que pour l’appât d’un profit malsain, ne sont pas dans l’intérêt des agriculteurs et ne servent qu’à augmenter les ventes de pesticides spécifiques et hautement toxiques qui sont commercialisées de paire avec les cultures transgéniques.

DierAnimal est fortement opposé à la manipulation génétique des cultures. Nous voulons une Belgique et une Europe sans manipulation génétique. Suite à l’usage des soja et des maïs transgéniques nous avons pu observer une augmentation de l’usage des produits pesticides toxiques. En plus, la manipulation génétique est une menace pour les cultures classiques et biologiques car il y a un risque de mélange entre cultures manipulées et non-manipulées génétiquement. Ainsi, le consommateur se voit privé de son libre choix pour des produits agricoles sans manipulation génétique. Par conséquent, la culture et l’importation de produits issus de la culture transgénique sera interdit.

  • Tant qu’une interdiction globale de l’importation et de la culture de produits transgéniques n’est pas réalisée, nous voulons que les Etats membres de l’Europe puissent décider de manière autonome, ce qui leur permettra de renforcer les règles sur la culture de plantes transgéniques.
  • Il y aura un étiquetage obligatoire pour la viande, les oeufs et les produits laitiers d’animaux qui ont été nourris avec des plantes transgéniques. Tout produit dans lequel des ingrédients manipulés génétiquement sont incorporés, devra le mentionner clairement sur le devant du produit ou de l’emballage.
  • La sélection des plantes ne peut pas se faire au détriment de l’être humain, de l’animal, de la nature, de la santé, de la sécurité alimentaire, de la liberté de choix et de la position des petits agriculteurs.
Une agriculture sans poisons
  • L’application d’engrais chimiques et de pesticides agricoles sera fortement réduite et remplacée par des alternatives écologiques.
  • L’usage préventif de pesticides toxiques sera directement interdit. La restauration et l’entretien des bordures naturelles des champs, qui favorisent la biodiversité et qui sont attrayants pour les ennemis naturels des maladies et des plaies seront obligatoires.
  • Les pesticides chimiques qui posent un risque pour les humains, les animaux ou l’environnement, seront enlevées directement du marché. Ceci est de toute façon déjà valable pour les néonicotinoïdes, le glyphosate et le produit désinfectant pour le sol métham-sodium, un grand nombre de fongicides et tous les poisons agricoles et les produits d’élimination qui agissent comme perturbateurs endocriniens.
  • Tant que l’agriculture ne sera pas exempte de poison, il y aura une protection très stricte des riverains qui habitent à proximité directe des exploitations agricoles et maraîchères.
  • Il est nécessaire d’établir des larges zones libres de pulvérisation entre les champs et les maisons avoisinantes, près des écoles, des terrains de bureaux, d’usines et des aires récréatives. Les zones libres de pulvérisation seront aussi d’application autour du réseau routier public, les pistes cyclables et autour des endroits où des animaux résident, tels que les prairies.
  • Tous les poisons agricoles qui se trouvent déjà sur le marché seront re-testé suivant les critères actuelles, où le principe de précaution est la ligne de conduite
  • Ceci sera évidemment fait sans tests sur des animaux. Uniquement les produits dont on a su prouver la sécurité pour les humains, les animaux et l’environnement pourront rester sur le marché.
  • Les instances qui jugeront l’autorisation de pesticides et de cultures transgéniques devront être totalement indépendantes et transparentes. Les liens souvent trop intimes avec l’industrie chimique seront coupés. Des études fournies par les producteurs mêmes ne seront plus suffisantes. Les conseils des autorités européennes de la sécurité alimentaire et ses études sous-jacentes doivent être publics, accessibles et répondre aux normes les plus sévères au niveau de leur indépendance. Les études à la base desquelles il était décidé d’admettre certains produits, seront rendues publiques de manière rétroactive pour permettre que des scientifiques indépendants puissent vérifier à nouveau l’autorisation.
  • Il y aura un plan majeur pour restaurer la fertilité des sols agricoles.
  • La culture maraîchère travaillera sans combustibles fossiles par l’usage de l’énergie solaire et géothermique. L’écoulement d’eaux polluées sera interdite.
Vers la fin de l’élevage

L’élevage tel qu’il existe de nos jours est intenable. Il concentre tellement d’animaux pour la viande, les produits laitiers et les oeufs qu’aucune mesure de bonne gestion de l’environnement, de la nature ou du bien-être animal est capable de contrecarrer tous les problèmes que cette industrie engendre. Des élevages à grande échelle, la santé publique et le bien-être animal ne sont simplement pas compatibles. C’est la raison pour laquelle il faut que nous mettons fin à l’industrie de l’élevage. A la place, l’accent sera mis sur les cultures et la culture maraîchère.

  • Un plan à échéance doit résulter en une reconversion rapide vers une agriculture respectueuse des animaux et durable. Le nombre d’animaux dans les élevages sera dans un premier temps diminué de 70%.
  • Faire paître les animaux sera obligatoire. Les producteurs laitiers ne pourront pas posséder un nombre de vaches qui excède la capacité de leurs pâturages.
Reconstituer les cycles naturels
  • Dans une agriculture durable, les cycles sont bouclés et il n’y a plus de déchets.
  • Nous mettons fin à l’importation de soja et de maïs des pays en dehors de l’UE pour nourrir le bétail. A la place il faudra produire du fourrage durable dans la région.
  • La production de fumier et de purin des animaux de l’élevage belge devra être en équilibre avec ce que nous pouvons utiliser sur nos champs de manière responsable. Cela impliquera une forte diminution du cheptel.

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    Reconstituer les cycles naturels
    La problématique des surplus de fumier est longtemps restée dans l’actualité. Les éleveurs se retrouvaient avec des énormes quantités de lisier qui était traditionnellement pulvérisés sur les champs. Ceux-ci étaient complètement saturés et les réserves des eaux souterraines étaient polluées par des taux trop élevées de nitrates et nitrites suite aux infiltrations. C’est un bel exemple de la manière dont la politique traite uniquement les symptômes de cette problématique environnementale, qui est causée par l’élevage intensif. Au lieu de mener des débats sans fin sur le combien et le lieu des déversements, il aurait fallu prendre le problème à la source; c’est à dire, le nombre excessif d’élevages.

  • L’injection de fumier sera interdite, et l’usage des engrais chimiques sera chose du passé.
  • Les systèmes de production du biogaz par les digesteurs de fumier ne peuvent en aucun cas être considérés comme des solutions durables, car ils nuisent aux animaux. Pour les rendre rentables, il faut garder beaucoup d’animaux en étable pour pouvoir collecter le fumier. Ils sont la cause de grande nuisances pour les riverains et peuvent même constituer un risque sanitaire. Ce genre d’installation ne pourra en aucun cas être subventionnée.
Une agriculture durable et régionale pour un monde avec plus de justice.

L’agriculture est une activité économique primaire extrêmement importante et nécessaire pour la survie des humains. Elle doit pouvoir se faire avec le moins de gaspillage possible de ressources et d’énergie. Transporter des produits alimentaires et des produits agricoles sur de longues distances est absurde et nuisible.

DierAnimal veut une politique agronome qui ne nuit pas aux pays en développement. Nous voulons une agriculture qui soit régionalisée. La manière dont l’homme en Occident consomme et produit a un impact direct sur la vie des êtres humains et des animaux dans d’autres pays. Dans leur poursuite de nourriture bon marché et de biocarburants les pays occidentaux se rendent de plus en plus coupable du pillage des terroirs et des sols agricoles dans les pays en développement.

  • Les subventions européennes à l’agriculture et à la pêche seront abolies. Ainsi, les fermiers dans les pays en développement auront des chances équitables.
  • Les accords concernant la pêche entre l’UE et d’autres pays sont des accords de pillage et seront rompus.
  • L’agriculture doit rester hors accords de libre-échange tels le TTIP et le CETA.
  • Si nos agriculteurs sont soumis à des exigences au niveau du bien-être animal et de l’environnement, ces mêmes exigences doivent valoir pour des produits étant importés de l’extérieur de l’UE.
  • La Belgique devra insister auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce pour que le bien-être animal soit reconnu comme un critère pour repousser l’importation de produits nuisibles aux animaux (non-trade concern).
  • La Belgique devra s'abstenir d’exporter à l’étranger des systèmes d’agriculture industriels tels que les chaînes d’abattage, les étables à grande dimension, les engrais chimiques, les pesticides et les cultures transgéniques. Au lieu de tout cela, il y aura des investissements dans une production de nourriture végétale locale, agroécologique et dans de l’infrastructure régionale.
  • Toutes les subventions de l’exportation et les budgets pour la promotion de l’exportation disparaîtront. Ainsi, le dumping des produits agricoles bon marché et subventionnés sur les marchés des pays en développement seront évités.
  • Des grandes entreprises étrangères reçoivent souvent l’autorisation de régimes corrompus de pays en développement à louer ou à acheter des terrains agricoles. Ces terrains sont souvent la propriété de familles agricoles locales. Nous voulons que la Belgique s’oppose activement contre ce type de pillage de terrains dans le contexte international. Les investissements dans les sols agricoles et les terrains doivent répondre aux critères du Rapporteur des droits Humains pour le Droit à la nourriture des Nations Unies.
  • Nous voulons mettre fin à l’importation de produits qui sont au détriment de l’environnement à un autre endroit de la planète ou qui causent des infractions au niveau des droits humains ou du bien-être animal ailleurs.
  • Afin de freiner l’abattage de la forêt vierge, nous nous mettrons à produire le fourrage de manière locale, pour que les importations massives du soja et de maïs pour le fourrage soient arrêtées.
PÊCHE

Pour beaucoup de personnes ce n’est pas encore une évidence, mais les poissons et autres créatures marines sont des êtres sensibles qui sont exposés à une souffrance intense par la manière dont ils sont chassés, capturés et tués pour la consommation humaine.

Les poissons souffrent une longue agonie par asphyxie qui peut souvent durer des dizaines de minutes. Beaucoup d’autres animaux marins qui ne sont pas destinés à la consommation humaine trouvent la mort dans les filets de pêche. En plus, beaucoup d’espèces de poissons sont directement menacées d’extinction. Les mers et les océans sont surpêchés et de plus en plus pollués, entre autres dû aux grandes quantités de déchêts plastiques flottants.

Il est grand temps que l’être humain adapte son comportement et que les forces législatives et politiques prennent les initiatives nécessaires d’urgence.

  • Le poisson sera donc également taxé, étant donné que sa pêche engendre de la souffrance et la mort de millions d'animaux.
  • La pêche industrielle par filets remorqués menée par des bateaux immatriculés en Belgique, doit être interdite, tout comme la pêche intensive dans les eaux territoriales.
  • La pêche ou importation de homards, crabes et langoustes sera également taxée. Aucun établissement horeca pourra détenir ces espèces dans des aquariums pour les cuisiner en les plongeant vivants dans de l'eau bouillante. Ébouillanter ces espèces vivantes sera interdit et des amendes élevées seront données à toute personne ou restaurant qui ont ébouillanté ces animaux.

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    Pêche
    Début 2018 la pratique de plonger les homards et les crabes vivants et non-étourdis dans l’eau bouillante sera interdite en Suisse.
    Le gouvernement fédéral suisse annonce qu’à compter du 1er mars « la pratique consistant à plonger les homards vivants dans l’eau bouillante, commune dans les restaurants, ne sera plus autorisée». «Les homards devront désormais être étourdis avant d’être mis à mort », expose l’ordonnance émise par le gouvernement fédéral. Seuls les «chocs électriques» ou la «destruction mécanique du cerveau» seront autorisés. DierAnimal estime que c’est une avancée, mais trouve que la consommation de homards, de poissons et autres créatures marines en général doit être mise de côté, en faveur d’une alimentation végétale, sans cruauté.

  • La pêche récréative ou sportive et les cours de pêche, par exemple à l’école,  seront interdits.
Baleines, dauphins et autres mammifères marins
  • La Belgique devra s’opposer activement contre la chasse aux baleines et aux phoques peu importe l’endroit et le drapeau national sous laquelle elle s’effectue.
  • La Belgique devra plaidoyer auprès de la Commission Internationale pour la chasse aux baleines (IWC) pour une interdiction de la chasse de petites espèces de baleines, pour mettre fin également à la chasse aux dauphins.
  • La Belgique s’opposera fermement contre les massacres des dauphins et autres cétacées aux îles Féroé et au Japon.
  • La Belgique soutiendra une interdiction totale de la pêche au thon rouge et au requin, et la coupe des ailerons de ceux-ci.
Quota de pêche et techniques de pêche

La pêche européenne est responsable de la surpêche structurelle dans les eaux territoriales européennes et au-delà. Pas moins de 88% des espèces de poissons sont surpêchés et 30% ne pourra très probablement plus se rétablir. Les pêcheurs européens pillent, avec des subventions européennes, les mers en dehors de l’UE, comme par exemple devant les côtes africaines. Les chalutiers détruisent le sol marin avec des chaluts.

  • Les subventions à la pêche seront directement abolies.
  • Des accords concernant la pêche entre l’UE et d’autres pays sont des accords de pillage et seront abolis ou résiliés.
  • Le principe de précaution sera le guide dans la gestion de la pêche. Cela veut dire que la quantité maximale qui pourra être pêché (les quota de pêche) ne pourront pas excéder le niveau estimé acceptable par des biologistes marins indépendants. Et si des données scientifiques ne sont pas disponibles, il n’y aura pas de pêche, ou uniquement à un très bas niveau en respectant des marges de sécurité importantes.
  • Des écosystèmes et des espèces de poissons qui sont fort endommagés auront la possibilité de se régénérer grâce à une interdiction totale de la pêche. Pour les espèces les plus fragiles telles l’anguille, le cabillaud et le thon, une interdiction sera instaurée immédiatement.
  • Nous voulons mettre fin à toute technique de pêche destructrice. Les chalutiers industriels, les navires de pêche profonde et les bateaux qui détruisent le sol marin avec des chaluts seront interdits sous le drapeau belge.
  • La Belgique devra également s’opposer contre les techniques de pêche électrique et doit soutenir une interdiction au niveau Européen.
  • S’il existe une surcapacité de la flotte de pêche, la Belgique y mettra fin. La capacité de pêche de la flotte européenne ne peut pas excéder ce que les écosystèmes dans les eaux territoriales européennes peuvent supporter.
  • Il y aura un respect stricte des accords existants pour contrecarrer des pratiques de pêche nuisibles. L’interdiction de rejeter du poisson capturé en pleine mer sera strictement respectée entre autre via des caméras ou de la supervision à bord. Des bateaux de pêche ou des armateurs qui ne respectent pas les règles seront immobilisés.
  • Les prises accessoires (bycatch) seront fortement diminuées par une interdiction des méthodes de pêche non-sélectives.
  • DierAnimal veut une interdiction de toutes les méthodes de capture et de tuerie qui vont de paire avec une longue souffrance et se terminent par un abattage sans étourdissement. Les poissons qui se retrouvent dans des filets de pêche ou qui sont capturés par des crochets (longlines) souffrent une terrible agonie.
  • Les élevages de poissons forment une nouvelle variante de l’industrie de l’élevage sans résoudre en aucun cas le problème de la surpêche des mers. Des poissons élevés sont souvent nourris avec des poissons sauvages capturés dans la nature et avec des farines animales. Ces élevages ne sont pas durables ni respectueux des animaux.

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    Quota de pêche et techniques de pêche
    C’est presque trop absurde à croire, mais dans la logique économique actuelle on gaspille non seulement des produits agricoles végétaux en les donnant comme nourriture au bétail dans l’élevage intensif, mais on nourrit aussi des animaux en principe  herbivores avec des produits d’origine animale. Ainsi, dépendant de l’offre sur le marché, des déchets de l’abattoir broyés sont donnés à manger aux poissons dans les piscicultures. Et à l’inverse, de la farine de poissons, obtenue en broyant des déchets de poissons ou du poisson frais, est donnée à manger aux bovins dans l’élevage. Ainsi les poissons mangent des vaches, et les vaches mangent des poissons.

  • DierAnimal ne veut donc pas octroyer des permis d’exploitation pour des nouveaux élevages de poissons.
  • Les piscicultures existantes seront testées de manière rétroactive au niveau du bien-être animal et de leur durabilité. Les piscicultures qui ne réussiraient pas ces tests, seront fermées.
  • Les méthodes actuelles de capture et de mise à mort dans les piscicultures seront étudiées et jugées au niveau de leur degré de souffrance. Il y aura une obligation d’adopter des méthodes de mise à mort qui réduisent la souffrance à un minimum.
CHASSE

La chasse sera formellement interdite sur tout le territoire. Cette pratique, activité, passe-temps barbare n'a plus lieu d'être dans une société saine et évoluée. Une poursuite judiciaire sera envisagée à l’encontre de tout individu pratiquant la chasse. La biodiversité et la dynamique au sein de la nature ne peut, ne doit pas être changée par la main de l’homme.

DierAnimal veut que les animaux vivants dans la nature soient laissés en paix.

Dans notre petit pays l’espace vital de ces animaux est de plus en plus restreint. Maintenant que les animaux sont obligés par la force des choses de vivre à proximité des humains, on les considère trop facilement comme une nuisance. On lutte contre ces animaux avec les pires moyens, souvent sans autre résultat que la mort de nombreux animaux.

La chasse exercée par des chasseurs amateurs, souvent menée sous le prétexte de la gestion des populations, doit disparaître. Des millions d’animaux sont tués chaque année et de nombreux animaux sont blessés. De jeunes animaux restent orphelins, les relations entre les partenaires ainsi que les hiérarchies des groupes et la dynamique de la population sont cruellement perturbés. C’est la chasse qui cause la surpopulation, puisqu’à cause de la disparition de grands nombres d’animaux, l’année suivante naissent plus de jeunes par compensation.

Le placement et la nourriture d’animaux, spécialement élevés pour la chasse dans la nature rompent l’équilibre naturel. Comme les faisans élevés et ensuite libérés dans l’unique but d’être pourchassés.

  • La valeur intrinsèque et la protection d’animaux vivant dans la nature seront le point de départ de la gestion.
  • Des animaux vivant dans la nature ne seront pas tués. Uniquement pour des raisons d’urgence, par exemple la souffrance grave d’un animal ou une menace pour la santé publique pourront être des motifs pour une exception. La décision sera dans les mains des autorités après consultation d’experts indépendants, de même pour la responsabilité d’une exécution correcte et professionnelle.
  • Les amateurs ne pourront plus tuer des animaux vivant dans la nature.
  • La capture d’animaux dans la nature sera traitée avec plus de supervision sur le terrain et des peines plus sévères.
  • Des fonctionnaires qui doivent superviser la chasse à partir d’un rôle de contrôle, ne peuvent pas avoir des liens financiers avec les chasseurs qu’ils doivent superviser.
  • L’organisation d’un tourisme de chasse, en Belgique et à l’étranger sera interdit, de même la publicité pour ce genre d’activités.
  • Les animaux ne peuvent pas être dérangés pendant des périodes vulnérables telles que les périodes de la portée, de la mue, de couvaison et d’allaitement.
  • L’état s’occupe du soin pour les animaux sauvages qui ont été blessés. Les instances de l’état aident les refuges pour ces animaux aussi bien au niveau financier qu’au niveau de leur professionnalisation.
PRODUITS, MARCHANDISES, SERVICES DE OU AVEC DES ANIMAUX
TAXE CRUAUTÉ

La taxe cruauté est une nouvelle taxe que le parti souhaite introduire, pour taxer tous les produits et services, qu’ils soient nationaux ou de l’importation, qu’ils soient issus de la filière traditionnelle ou qu’ils soient issus de l’élevage biologique, mais qui ont la caractéristique commune d’être des produits fait de cruauté. Elle concerne toutes les espèces de viande et de poissons, tous les aliments à base d’animaux, ainsi que tous les produits laitiers et les oeufs, les fourrures, le cuir, les plumes et le duvet, la laine, les produits testés sur les animaux, ainsi que tous les loisirs où des animaux sont l’objet de spectacle, promenades en calèches à chevaux,... Les chiens-guides ne sont évidemment pas visés par cette mesure.

TAXE CARBONE PLUS

La taxe carbone plus est une nouvelle taxe environnementale sur les émissions de dioxyde de carbone, que le parti souhaite introduire. Elle sera appliquée à tous les produits de viande importés (d’en dehors de l’ UE). Puisqu’en plus du fait que l’industrie de viande est le plus grand pollueur mondial, la viande importée est une aberration totale du système et de cette société. La viande importée d’autres pays, par son transport, pollue davantage que la viande locale, déjà polluante. La viande importée sera donc taxé par la taxe cruauté et la taxe carbone plus.

MESURES DIVERSES
Publicité et communication relative aux animaux

Le secteur de la publicité et de la communication qui travaille pour le secteur alimentaire et l’industrie de la viande est co-responsable de la désinformation du grand public sur les vraies conditions dans lesquelles les animaux de ferme doivent passer leur vie et sont ensuite abattus. De cette manière, il contribue à la création et à l’entretien des mensonges concernant le sort des animaux et les problèmes de santé qui sont liés au caractère de la nourriture contemporaine, en particulier la nourriture à base de produits d’origine animale.  

Les annonceurs doivent arrêter de se moquer des gens et des animaux. Comme il est interdit de promouvoir la cigarette, il devrait être interdit de laisser que des annonceurs nous montrent des poules qui dansent le can-can, des vaches qui rient, des animaux heureux dans des fermes. Puisque nous savons tous que ces animaux ne sont pas heureux.

Un système fondé sur l'exploitation des animaux est incompatible avec leur respect. Ces animaux souffrent leur vie durant.

Termes et concepts 

Le parti DierAnimal désire clarifier plusieurs concepts et termes lorsque ceux-ci sont utilisés publiquement. Nous pensons par exemple qu'il est totalement inconcevable, incompatible et équivoque de parler de « bien-être animal » lorsqu'on évoque les animaux dans les laboratoires, dans les abattoirs et autres lieux d'horreurs où les animaux souffrent. Puisqu’il s’agit de systèmes fondés sur l'exploitation des animaux, et ceux-ci sont incompatibles avec leur respect. Nous devrions plutôt parler de « degré de torture “ ou de “degré de souffrance animale ».

Nous ne pourrons pas avancer, si nous utilisons de mauvais termes pour minimiser, adoucir la souffrance que subissent les animaux. Il est inutile et mensonger de vouloir cacher la vérité. Les entreprises qui exploitent les animaux, doivent être franches et correctes dans leur communication.

Le terme “bien-être animal”, ne devra être utilisé que dans certains contextes, où les animaux peuvent réellement sentir un bien-être, mais il devrait être interdit d'utiliser ce concept dans des cas où les animaux subissent des tortures ou des maltraitances sévères.

Le terme “bien-être animal”, ne devra être utilisé  que par des sanctuaires, certains refuges ou particuliers qui offrent de réels services de bien-être aux animaux.

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Mesures diverses
Récemment, la Cour européenne de justice, a rendu un arrêt selon lequel les produits végétaux, ne pourront plus être présentés par des appellations réservées uniquement aux produits laitiers. Par cette décision, la justice européenne n’autorise désormais que les produits laitiers, issus de lait animal, à employer les dénominations: lait, yaourts,... Le lait d’amande par exemple, n’est plus autorisé. Un comble!

Feu d’artifice

Les feux d'artifice effraient chaque année des milliers d'espèces, pour quelques secondes de divertissement pour l'humain. Des chats et chiens, s'échappent et se perdent sur la route, causant des accidents de la circulation et une grande peine pour les responsables de ces animaux. Quand aux espèces sauvages (oiseaux, renards, écureuils,..) nous ne pouvons nous imaginer leurs détresse.

Les feux d’artifice sont donc la cause de nuisances sonores, et environnementales et de troubles psychologiques chez les animaux et les humains.

  • Les feux d'artifice classiques seront interdits directement. Les feux d’artifice classiques causent panique à cause de leur sonorité et font peur à beaucoup d'espèces sauvages, aux oiseaux et aux animaux domestiques qui prennent la fuite, se perdent ou se font renversés dans leur fuite.
  • Uniquement les feux d’artifices à sonorité réduite seront autorisés.
  • Selon le principe “le pollueur paie”, l’utilisateur ou l’organisateur des feux d’artifice s’occupera du nettoyage des déchets après le feu d’artifice.