La situation au niveau de la mobilité en Belgique prend d’année en année des proportions de plus en plus hallucinantes. La situation de la circulation routière dans et aux alentours des deux plus grandes agglomérations de notre pays, Bruxelles et Anvers, battent tous les records européens au niveau de la congestion. Les autorités se sont jusqu’ici montrés totalement incapables d'imaginer er de mettre au point une gestion qui solutionne réellement les congestions de circulation toujours grandissantes, et toutes les nuisances environnementales et le gaspillage d’énergie que ceux-ci engendrent.
DierAnimal souhaite des transports en commun durables, efficaces et confortables et plus d’espace et d’attention pour les utilisateurs fragiles de la route, comme les piétons, les personnes à mobilité réduite et les cyclistes.
- L’usage de la voiture à des fins professionnelles sera réduit en stimulant le travail flexible et à domicile. Les avantages fiscaux pour l’usage du vélo seront élargis, et ceux pour les voitures seront progressivement supprimés, en tenant compte des intérêts des personnes habitants des régions à faible densité d’habitation.
- Le transport des marchandises vers et à travers la ville sera organisé différemment et de manière durable. On évitera un maximum le passage des grands camions dans les centres ville. Ce seront des camions de tailles plus petites et des camionnettes qui assureront le ravitaillement des centres villes, après transit à la périphérie des grandes agglomérations.
- Des voitures entièrement électriques et à hydrogène seront rendues plus attrayantes au niveau fiscal. Au plus tard à partir de 2025 les voitures à moteur de combustion ne seront plus vendues.
- Construire des nouvelles routes n’est pas une solution pour la problématique des embouteillages, car elle cause une augmentation de l’usage de la voiture et une augmentation des émission de gaz à effet de serre et micro-poussières. Nous nous opposons contre la construction de nouvelles autoroutes ainsi que l’élargissement des routes existantes, si ce n’est pas pour résoudre des problèmes de circulation à effets polluants ou pour augmenter la sécurité routière.
- Des automobilistes qui font peu de kilomètres ou roulent en dehors des heures de pointe bénéficieront d’une réduction d’impôts par rapport aux gens qui font beaucoup de kilomètres. Sur cette règle il y aura des corrections tenant compte des personnes vivants dans des zones faiblement peuplées. Ces zones seront mieux desservies par les transports en commun, moyennant des investissements considérables.
- Il y aura des investissements dans des pistes cyclables sécurisées et des nouvelles pistes cyclables rapides. Les riverains seront consultés et auront leur mot à dire dans le processus de décision. Les pistes cyclables existantes seront mieux entretenues.
- En cas de pluie, le passage des cyclistes et des transports en commun seront privilégiés au niveau des feux rouges.
- Les écoles, les institutions de soins et les services publics seront facilement joignables par les transports en commun, y compris pour les personnes à mobilité réduite.
- Les transports en commun seront fiables, abordables et accessibles, avec considération pour les zones rurales.
- L’accessibilité de toutes les gares ferroviaires sera améliorée pour les vieilles personnes, les personnes à mobilité réduite et les cyclistes, avec suffisamment de parkings de vélo sécurisés. Les systèmes de location de vélos seront étendus à toutes les gares ferroviaires et toutes les intersections des transports en commun importants.
- Les voyages en train devront être confortables et également adaptés aux besoins des voyageurs d’affaires ou professionnels. Le nombre et la fréquence des trains seront augmentés au lieu d’être réduits et dans les grands centres ferroviaires il y aura des facilités pour des réunions et pour le travail. Dans chaque train il y aura des toilettes, des prises électriques, et un accès à l’internet.
- Afin de réduire le trafic aérien à l’intérieur de l’Europe, la Belgique contribuera activement aux réseaux de transports en commun fiables, rapides, abordables et faibles en émissions CO2, avec des correspondances directes entre des villes importantes.
- Là où ce n’est pas encore le cas, tous les centres des villes et des villages seront transformés en zone à vitesse maximale de 30 km par heure. Dans les forêts et la proximité des réserves naturelles il y aura des réductions de vitesse maximale autorisées au bénéfice de la sécurité des humains et des animaux.