SANTÉ ET ALIMENTATION
La santé
  • Il vaut mieux prévenir que guérir. Cela témoigne du simple bon sens, mais malheureusement notre système de santé publique le reflète très peu. La base de la santé, c'est une nourriture équilibrée à base de végétaux, de l'air pur à respirer, suffisamment d'activité physique adaptée, un environnement pauvre en agents stressants, un contact régulier avec la nature et suffisamment de sommeil.
Un air sain
  • Les normes sanitaires au niveau de la qualité de l'air doivent être respectées rigoureusement. Au niveau national, tous les véhicules au diesel devront être mis hors circulation au plus vite. dans les villes et à tous les endroits à haute densité de population, une zone de basse émission sera instaurée où les véhicules au diesel seront prohibés. Plus aucun soutien financier aux voitures professionnelles et interdiction aux voitures de société au diesel.
  • Les fumées de substances nocives par l’industrie chimique sera contrôlée de manière plus intensive. La société soumise au contrôle en assumera les frais.
  • Les risques de sécurité pour les riverains  de l’industrie de l’élevage et les digesteurs de fumier seront examinés par des instances indépendantes. Les riverains seront informés au moins tous les trimestres au niveau des changements concernant les risques de santé et de sécurité.
L’alimentation
  • Au niveau mondial,  la quantité de nourriture produite est largement suffisante pour pouvoir nourrir la population en croissance. Par contre, la production n’est pas durable et il y a un énorme gaspillage d’aliments. Le gaspillage le plus important est la nourriture donnée aux animaux d’élevages que les êtres humains peuvent également consommer.
  • Nous sommes dans l’obligation de manger moins d’aliments d’origine animale et plus d’aliments d’origine végétale, dans l’intérêt des animaux, de la nature, de l’environnement, et également dans l’intérêt de notre propre santé.
  • Nous mettons fin aux campagnes de promotion subventionnées en faveur de la viande et produits laitiers. Les subventions de millions pour les produits agricoles seront diminuées progressivement et en attendant redirigées que pour des produits biologiques et végétaux.
  • Le développement des substituants végétaux pour la viande, les produits laitiers et le poisson sera encouragé financièrement et des campagnes de promotion visant l’adoption d’un régime alimentaire végétalien verront le jour.
  • Des règles exagérées concernant les dates de péremption des aliments seront adaptées, car les actuelles encouragent le gaspillage. Avec de l’information adéquate concernant la conservation et la stabilité des aliments nous ferons en sorte que moins d’aliments terminent à la poubelle.
  • Dans le prix des aliments, tous les frais devront être calculés, y compris les frais pour protéger les animaux, la nature et l’environnement, et pour garantir la sécurité alimentaire.
  • Les écoles développeront leurs programmes pour des collations et repas sains et les fruits à l’école, et elles achèteront bio et durable. Les programmes des cours incluront suffisamment d’attention à une alimentation saine et durable.
  • Les produits alimentaires recevront une étiquette claire avec de l’information concernant l’origine, les conditions des animaux, les conditions sociales, les aspects sanitaires et l’empreinte écologique. Dans le cas de la viande, les produits laitiers et les oeufs, l’étiquette affichera également où l’animal est né, a été élevé et abattu.
Les repas officiels
  • Nous voulons que tous les repas et dîners officiels soient vegans et éthiques.
Les repas dans les cantines des écoles, des institutions publiques et des entreprises
  • Dans un premier temps et comme mesure de transition, chaque cantine, publique ou privée, devra proposer tous les jours minimum 1 repas à base végétale. Si plusieurs options pour les repas sont proposées, une majorité devront être végétaliennes, et le nombre de repas avec des produits animaliers sera réduit au stricte minimum.
  • Les restaurants des institutions gouvernementales serviront des repas faits avec une nourriture biologique produite de manière locale et proposeront minimum 1 jour sans viande et sans poisson.
Les repas dans les restaurants privés
  • Chaque restaurant devra proposer au moins une option végétalienne pour chaque menu proposé sur la carte.
  • Chaque restaurant utilisant le système libre-service devra proposer tous les jours minimum 1 repas végétalien. Si plusieurs options pour les repas sont proposées, une majorité devront être végétaliens, et le nombre de repas avec des produits animaliers sera réduit au stricte minimum.
  • Sur le menu il sera interdit de proposer des espèces d’animaux menacées.
  • Les restaurants auront aussi l’interdiction de posséder des homards ou langoustes vivants et/ou des lapins.